Max Scherzer n’a pas encore lancé en 2024, mais il montre une joie de vivre et une bonne humeur qui tranche avec avec des périodes plus sombres au cours de sa carrière.
L’athlète de 39 ans est, en ce moment, sur la liste des blessés et il compte bien faire une différence dès son retour sur le monticule.
Avec une feuille de route déjà bien garnie et plus de 350 millions de dollars en salaire depuis le début de sa carrière, en 2008, il entreprendra bientôt une 17e saison dans les Majeures. Possédant deux bagues de la Série mondiale, il a accompli jusqu’à présent bien plus que la plupart des joueurs qui évolueront dans les grandes ligues au cours de leur carrière. Scherzer pourrait se contenter de cela, mais il souhaite remporter un autre titre et surtout y arriver en ayant du plaisir.
Après un bref passage chez les Mets de New York et ayant eu droit à son lot de blessures, Scherzer ne semblait plus avoir le feu sacré, celui qui catégorise les grands joueurs. Pourtant, il a réussi à terminer cette étape sur une note positive.
Voyant les siens jouer simplement pour une fiche de .500 en 2024, le lanceur droitier est tout de même confiant de voir ce groupe de joueurs talentueux se relever et récidiver à la toute fin. Après tout, les Rangers ne sont qu’à un match et demi des Mariners, au deuxième rang dans l’Ouest de l’Américaine.
En ce moment, Scherzer et Justin Verlander sont les deux seuls lanceurs actifs à avoir obtenu au moins 3 000 retraits au bâton en carrière. Le lanceur des Rangers en a 3 367.
Évidemment, à l’approche de la quarantaine, un athlète professionnel ne peut espérer dominer son sport comme par le passé et Max Scherzer en est bien conscient. Aussi, il est normal que les succès collectifs soient au cœur de ses priorités. Pour un lanceur, le fait de briller et de cumuler de très bonnes statistiques en début de carrière pave la voie à de lucratifs contrats. Sollicitant à outrance la mécanique de leur bras, une carrière peut être très courte dans leurs cas, nonobstant la qualité des opérations de type Tommy John, il n’en demeure pas moins que le moment présent est primordial.
Scherzer n’est pas étranger à cette réalité, mais il peut se permettre maintenant de jouir du fait qu’il fait partie de l’une des très bonnes équipes du baseball majeur, sans devoir prendre toute la pression sur ses épaules.
Même s’il peut paraître quelque peu taciturne à ses heures, Max Scherzer profite de chaque moment passé avec ses coéquipiers et il peut compter sur la présence d’un gérant d’expérience en Bruce Bochy. Les deux hommes amènent une bonne dose de calme et de savoir-faire en situations corsées.
Max Scherzer ne sera possiblement plus le lanceur intimidant et dominant qu’il a été, mais il peut encore aider une équipe à remporter les duels serrés et s’imposer quand il le faut. Avec la nouvelle mentalité d’utiliser les lanceurs partants durant un moins grand nombre de manches, le natif de Saint-Louis, au Missouri, devrait pouvoir, encore une fois, tirer son épingle du jeu à son retour au jeu.
Le numéro 31 des Rangers deviendra joueur autonome à la fin de la présente campagne et il compte bien profiter de sa présence au Texas au maximum afin de capitaliser sur ses chances de lancer à nouveau, une fois le cap de la quarantaine atteint.
