Selon Albert Einstein, la folie consiste à faire la même chose encore et encore et à en attendre des résultats différents. Il a entièrement raison et 99% de la population mondiale doit être en accord avec ses propos.
Cependant, dans le 1% restant figure probablement le gérant des Yankees de New York, Aaron Boone.
Pas plus tard que le 2 mai dernier, Boone est sorti de l’abri des siens dans un match face aux Guardians de Cleveland pour remplacer son lanceur Domingo German qui était EN PLEIN CONTRÔLE de la situation. La suite? Une débandade épique du releveur Clay Holmes, ce qui s’est soldé par une victoire des Guardians.
Hier, ce même German avait encore une fois les deux mains sur le volant, n’ayant accordé qu’un seul point sur trois coups sûrs en cinq manches et deux tiers de travail. Il n’était qu’à un seul retrait d’un départ de qualité.
Venant à peine d’accorder son troisième coup sûr de la rencontre, German a vu son gérant sortir de l’abri des Yankees. La suite? Une débandade épique du releveur Ron Marinaccio, ce qui s’est soldé par une victoire des Rays de Tampa Bay.
Et toujours pas d’explications satisfaisantes de la part du skipper.
Il est vrai que le match s’est terminé par une victoire des Raies par la marque de 8-2, mais le pointage n’était que de 1-0 au moment de la bourde de Boone. Le résultat final aurait être complétement différent si les bonnes décisions étaient prises au bon moment.
Les Bombardiers du Bronx en arrachent offensivement présentement. Ils ont donc besoin que leur gérant ne sabote pas leurs chances de remporter des matchs importants soir après soir.
Aaron Boone n’est clairement pas l’homme de la situation et ne le sera jamais. Il est grand temps de faire peau neuve dans le Bronx, parce que ce n’est pas lui que vous voulez voir gérer un match à égalité lors de la danse automnale.
- Parlant des Rays, Tyler Glasnow s’approche d’un retour.
- Zac Gallen est un peu rancunier.
- Deux philosophies différentes et deux résultats différents.
