Depuis qu’Aaron Judge et Giancarlo Stanton sont hors de la l’alignement des Yankees de New York en raison de blessures, c’est beaucoup plus difficile offensivement pour la formation new-yorkaise.
C’est entre autres pour cela que les Bombardiers du Bronx avaient perdu six de leurs huit derniers matchs avant d’amorcer leur duel face aux Guardians de Cleveland hier soir (lundi).
Quand l’attaque ne fonctionne pas à plein régime, les lanceurs doivent donc prendre les choses en main. Et c’est ce que Domingo German a fait dans la rencontre d’hier. En neuvième manche, German n’avait toujours pas donné de points aux Guardians et les Yankees avait les devants par la marque de 2-0.
Après avoir retiré le premier frappeur de la manche ultime, Steven Kwan, le droitier a accordé un coup sûr à Amed Rosario. German n’avait que 88 lancers dans le bras à ce moment.
Le gérant Aaron Boone est alors sorti de l’abri des Yankees pour remplacer son lanceur qui était EN PLEIN CONTRÔLE de la situation.
La suite? Une débandade épique du releveur Clay Holmes, ce qui s’est soldé par une victoire des Guardians.
Même si la décision du skipper n’est justifiable en AUCUN cas, celui-ci a tenté en vain de trouver des excuses.
Ouais, je pensais juste que c’était la bonne décision à prendre. De toute évidence, cela n’a pas fonctionné, alors cela me tombe dessus. Domingo était génial, mais je n’allais pas le laisser avec le haut de l’alignement qui revenait à la plaque. Cela semblait être la bonne décision à prendre sur le moment.
Oui Aaron, cela te retombe dessus parce que tu as causé la perte des tiens. German avait dominé le haut de l’alignement tout au long du match et rien ne laissait présager que cela allait changer. Pourquoi donner de la vie à un club qui n’en a pas eu de la soirée?
Ce n’est pas la première fois que Boone coûte la victoire à son équipe et il devra être imputable de ses décisions très rapidement. Pas à la fin de la saison, pas dans deux ans. IMMÉDIATEMENT.
Nous savons tous que les petits génies des statistiques avancées ont beaucoup de pouvoir au sein d’une organisation, mais un gérant peut mettre ses pantalons et prendre la décision qui s’impose. Et Boone ne le fait pas. Jamais.
Son temps dans le Bronx est révolu.
