Depuis quelques jours, la bataille entre Jose Ramirez et Tim Anderson fait grandement jaser dans la MLB. Lors de celle-ci, la vedette des Guardians a sonné le joueur des White Sox avec une bonne droite qui l’a envoyé au sol.
Sans surprise, les deux gars ont été suspendus aujourd’hui, tout comme quelques autres personnes impliquées dans le dossier.
Par contre, on s’entend que ce ne sont pas de simples suspensions qui vont faire en sorte que l’histoire va arrêter de faire jaser. À Cleveland, en tout cas, je doute que ce sera le cas.
Aujourd’hui, par exemple, un partisan des Guardians a décidé de se présenter au stade avec un uniforme personnalisé sur lequel on retrouve le #11, mais également l’inscription Down Goes Anderson dans le dos.
On se rappellera que c’est ce qu’a hurlé le descripteur radio des Guardians lorsque l’arrêt-court des White Sox est tombé au sol.
Clairement, les partisans des Guardians n’ont pas l’intention d’oublier le tout. Mais ça va plus loin que ça encore.
Les Captains de Lake County, une équipe dans le A fort qui est affiliée aux Guardians, a décidé d’organiser une petite semaine hommage à Jose Ramirez. Pour l’occasion, les partisans prénommés Tim auront l’occasion de s’asseoir gratuitement sur le gazon du stade.
Tout comme Anderson, donc, ils auront droit de passer du temps sur le gazon du terrain. On leur souhaite que ça ne vienne pas avec une solide droite de Ramirez, ceci dit.
On peut comprendre les personnes qui vont trouver que ça commence à tomber dans le mauvais goût, d’autant plus qu’il faut rappeler qu’Anderson a été victime d’une commotion cérébrale lors du combat. Par contre, on ne parle pas non plus d’un gars qui s’est fait sauter dessus sans raison : il a cherché la bisbille et il a trouvé son homme.
Et comme Anderson ne semble même pas vouloir accepter les excuses de Ramirez, difficile de le voir comme une victime sympathique.
D’après moi, on risque d’entendre parler de cette histoire pendant un bon moment encore. Tant à Cleveland que chez les clubs affiliés, on ne semble vraiment pas vouloir laisser l’histoire mourir de sa belle mort.
J’espère pour lui qu’Anderson n’avait pas l’intention de se tenir trop proche de Cleveland dans les semaines et les mois à venir : il ne risque pas de se faire des amis en ville, disons.
