Selon le président des Yankees, les Mets se soucient un peu trop d’eux

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Sébastien Berrouard

Publié le 8 septembre 2022 à 12h00

Quand une ville ou un État se partage le marché entre deux ou plusieurs équipes, l’une d’elles se retrouve souvent avec le rôle de l’enfant pauvre. On le voit à Los Angeles, à Chicago, dans les États du Texas, de la Californie et de la Pennsylvanie, pour ne nommer que ceux-là.

Et on peut certainement le voir dans la Grosse Pomme. Les Mets de New York font figure de bons deuxièmes dans la ville où les Yankees sont rois et maîtres.

Mais cela pourrait changer avec l’arrivée de Steve Cohen à la barre des Mets, lui qu’on pourrait qualifier d’enfant illégitime de l’ancien propriétaire des Bombardiers du Bronx George Steinbrenner.

Et le président des Yankees, Randy Levine, ne fait que s’en réjouir. Aucune jalousie n’est présente dans le Bronx.

« Nous ne nous sommes jamais inquiétés pour les Mets. Je pense que parfois ils s’inquiètent trop pour nous. Tout ce que je sais, c’est que les Yankees ont les cotes d’écoute télévisées les plus élevées de l’histoire, que les revenus sont en plein essor et que je souhaite le même succès à Steve Cohen et aux Mets. »

On sent toutefois que cette mentalité d’éternels deuxièmes est de moins en moins présente de l’autre côté de la ville, dans le Queens. Et Levine croit que c’est la voie à suivre.

« J’ai toujours cru que non seulement la ville est assez grande pour nous deux, mais quand les deux équipes jouent bien, c’est génial pour les deux équipes. Vous avez l’excitation, les gens en parlent, plus de gens regardent et vont aux matchs. »

Malgré les difficultés récentes des Yankees, ont peut toujours espérer revivre la série du métro lors de la prochaine Série mondiale, ce qui donnerait tout un spectacle.

Tags:

Mets de New York, Randy Levine, Steve Cohen, Yankees de New York

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