Dans les derniers jours, les Blue Jays de Toronto ont ajouté 30 M$ à leur masse salariale de 2023. En effet, les signatures de Chris Bassitt (21 M$ par année) et de Kevin Kiermaier ont fait gonfler la facture.
Parce que oui, ça vient de sortir : Kiermaier touchera neuf millions de dollars en 2023.
Cela fait donc grimper la masse salariale des Blue Jays à des sommets qui n’ont jamais été atteints par le passé. En fait, pour la première fois de leur histoire, les Jays auront une masse salariale d’au moins 200 M$. C’est inévitable, à ce point-ci.
Et une autre première pourrait survenir : les dirigeants pourraient dépasser la taxe de luxe.
Le premier palier est situé à 230 M$ et en ce moment, la masse salariale estimée est présentement de 233.5 M$, ce qui est au-dessus de la limite.
Ce n’est pas un chiffre officiel parce que cela estime les montants que les joueurs éligibles à l’arbitrage vont recevoir et il pourrait y avoir des changements durant la saison.
Ceci dit, c’est probable de voir le club au-dessus des 230 M$. Pourquoi?
Parce que les Blue Jays n’ont pas l’intention de couper des gars en ce moment, mais aussi parce que les proprios ont dit qu’il était possible de voir le club payer la taxe de luxe en 2023.
Et parce que le club n’a pas fini d’ajouter. Comme je l’ai dit hier, un voltigeur pourrait (devrait) bel et bien être acquis par le DG Ross Atkins.
Ça prend plus de certitudes au sein du club à l’attaque.
Et selon Ben Nicholson-Smith, le club cherche encore à améliorer son monticule. La direction regarde pour de l’aide en relève, mais aussi dans la rotation – juste au cas.
Un gars comme Johnny Cueto est présentement dans le viseur du club.
Cela démontre donc que le club veut vraiment faire ce qu’il faut pour gagner. Cela ne se rendra pas au point des Yankees ou des Mets, évidemment, mais le club va dépenser.
Est-ce que cela va donner des résultats sur le terrain?
