Chaque fois que Clarke Schmidt met le pied sur la plaque du monticule pour les Yankees de New York, vous pouvez gager un petit deux que la rencontre se terminera par une défaite des Bombardiers du Bronx. Ne gagez cependant pas votre maison, parce qu’un miracle peut survenir, comme l’en témoigne sa seule victoire de la saison contre les pauvres A’s d’Oakland.
Encore une fois hier après-midi (dimanche), Schmidt a coûté la victoire aux siens, accordant sept points mérités en seulement quatre manches et deux tiers de travail.
Les frappeurs des Yankees ont tenté tant bien que mal de combler l’écart que l’artilleur avait creusé, mais en vain, s’inclinant finalement par la marque de 8-7 sontre les Rays de Tampa Bay.
Schmidt affiche présentement une ronflante moyenne de points mérités de 6,30 et un WHIP de 1,65. Une catastrophe.
Il n’est clairement pas la solution et a eu amplement de chances de se faire valoir comme partant avec des résultats qui parlent par eux-mêmes. Comme le dit si bien l’expression québécoise : rien qu’à voir, on voit bien.
Alors, pourquoi ne pas tenter autre autre chose? Seul Brian Cashman peut y répondre, quoique nous ne sommes n’est pas trop sûrs qu’il soit en mesure de le faire…
Il est vrai que Luis Severino s’approche d’un retour au jeu et que cela fera en sorte que Schmidt se retrouvera là où il doit être, soit dans l’enclos de relève – du moins, je l’espère. Mais dans une division aussi relevée que celle de l’Est de la Ligue américaine, tous les matchs ont une importance capitale, surtout contre des rivaux de section comme ce fut le cas hier.
Le jeune Will Warren fait bien en ce moment au niveau AA et pourrait amener un vent de fraîcheur dans cette rotation partante qui en a grand besoin. Les Yankees devraient alors libérer Albert Abreu pour lui faire une place dans l’alignement, ce qui ne serait pas une grande perte.
La solution est présente, il ne suffit que de la mettre en œuvre. Est-ce que Brian Cashman mettra ses culottes? Seul l’avenir nous le dira.
