Pas plus tard que le 7 juillet dernier, je vous disais que Luis Severino avait besoin d’un séjour dans les mineures.
Mais fidèles à leurs habitudes, les Yankees de New York persistent et signent en conservant le lanceur dominicain sur la butte depuis tout ce temps.
Encore hier soir (mercredi), Severino sévissait au monticule. Cette fois-ci, le gérant Aaron Boone l’avait placé derrière un ouvreur, soit le releveur Ian Hamilton en l’occurrence.
C’est comme cacher la vaisselle dans le four pour ne pas avoir à la laver. Ça ne fait que repousser l’inévitable.
Après une première manche de dix lancers sans point pour Hamilton, Boone a fait appel à Severino.
Quelqu’un peut m’expliquer où était l’urgence de sortir son releveur? Personne, vous avez raison.
Résultat? Le même qu’à toutes les sorties du droitier. UNE CATASTROPHE!
Severino a permis quatre points mérités sur cinq coups sûrs en seulement deux manches de travail et les Bombardiers se sont finalement inclinés par la marque de 9-2.
Dans la course aux séries éliminatoires, c’est tout à fait inacceptable de le voir revenir encore et encore sur la butte.
Ce dernier affiche en ce moment une ronflante moyenne de points mérités de 8,06 et un WHIP de 1,88. Avec ces statistiques, il ne serait même pas dans la rotation des A’s d’Oakland.
Non seulement Severino ne doit plus toucher le sable du monticule pour le reste de la présente campagne, mais quelqu’un doit payer. Et ce quelqu’un, c’est Boone, lui qui gère comme si on était au mois d’avril.
C’est vrai, Carlos Rodon est sur la liste des blessés. Mais Jhony Brito et Randy Vasquez peuvent amplement faire le travail.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire et les Yankees devront prendre la décision qui s’impose cette semaine parce que le temps commence à manquer.
