Carlos Rodon effectuera finalement son premier départ dans l’uniforme rayé des Yankees de New York ce soir, alors qu’ils accueillent les Cubs de Chicago. Une rare bonne nouvelle dans le camp new-yorkais.
L’arrivée de Rodon tombe à point, considérant les déboires du lanceur Luis Severino, qui a une fois de plus lamentablement échoué hier soir (jeudi), accordant sept points mérités en seulement deux manches et deux tiers de travail face aux Orioles de Baltimore, comme le collègue Félix Forget nous l’apprenait ce matin.
Le moins que l’on puisse dire est que Severino passe présentement une période difficile, la pire se sa carrière même, et le principal intéressé ne s’en cache pas.
Je connais le genre de lanceur que je suis. Je ne suis vraiment pas moi-même. C’est juste difficile de me faire une idée. Je n’ai jamais été un aussi mauvais lanceur de toute ma vie.
Ça, on l’avait remarqué, Luis.
La pause du Match des étoiles ne pouvait pas mieux tomber pour Severino et les Yankees, eux qui cherchent par tous les moyens de trouver pourquoi la balle rapide de l’artilleur n’a plus aucun mordant.
Mais ce n’est pas quatre jours de congé qui vont renverser la vapeur. Une intervention beaucoup plus profonde doit être amorcée.
Et cela doit passer par un séjour dans les ligues mineures, un peu comme dans le cas d’Alek Manoah chez les Blue Jays de Toronto, lui qui d’ailleurs sera de retour au jeu dans le baseball majeur ce soir.
Il n’y a aucune indication d’un problème physique. Du travail acharné doit donc être entamé, loin de la scène principale qu’est la MLB, afin de trouver des solutions. Et vite.
Avec l’inconstance de Domingo German et Clarke Schimdt sur la butte, les Bombardiers du Bronx ont besoin d’un Severino en pleine possession de ses moyens, si cela est encore possible.
Sinon, ce sera la fin pour lui à New York puisque son contrat de quatre ans vient à échéance durant la prochaine saison morte.
