Après avoir participé aux séries éliminatoires pour la première fois en vingt ans, les Mariners de Seattle ne connaissent pas tout à fait le début de campagne qui était espéré.
Même s’il est encore tôt dans la saison et que la formation de l’État de Washington ne se retrouve qu’à trois matchs et demi de la tête de la division Ouest de la Ligue américaine détenue par les Rangers du Texas, les performances ne sont pas à la hauteur du talent que possède cette équipe.
Et le gérant Scott Servais peine de plus en plus à cacher sa frustration et sa déception face aux difficultés offensives de ses joueurs.
À certains moments, il est trop facile de lancer contre nous, si je suis franc à ce sujet. Pour arriver là où nous devons être, nous devons revenir à frapper des lancers au milieu de la plaque et laisser passer les mauvais lancers.
Un joueur qui correspond parfaitement à cette description est Julio Rodriguez. Après un autre match de 0 en 4 hier soir (mardi), la moyenne au bâton de Rodriguez est descendue à ,210 en plus d’avoir été retiré 42 fois sur des prises.
Servais ne passe pas par quatre chemins pour adresser la situation.
Les chiffres ne mentent pas. Ils ne mentent pas. Ils sont là pour une raison. C’est pour cela que nous les regardons. Julio s’élance sur plus de balles qui sont hors de la zone des prises. Nous sommes payés pour l’encadrer et lui faire savoir ce qui se passe.
Ça a le mérite d’être clair.
Il y a trop de talent dans cette équipe pour que la situation ne se résorbe pas dans les prochaines semaines. La frustration est toutefois palpable en ce moment.
