Quelques heures avant de partir pour le Texas, Max Scherzer a été assez direct avec les médias de New York. Il a dit que le fait de voir David Robertson quitter le faisait réfléchir.
En gros, il remettait son avenir à New York en jeu pour gagner. Et c’est sans doute ce qui lui a fait accepter une transaction à Arlington, au Texas.
Cela nous mène à Justin Verlander. Après tout, si ce qui est bon pour pitou est bon pour minou, est-ce que les Mets vont explorer le marché pour l’ancien des Astros?
On sait que bien des clubs sont intéressés (dont les Braves, selon Jon Morosi), mais on ne sait pas à quel point les Mets veulent l’échanger.
Et surtout, à quel point veut-il partir?
Dans les dernières semaines, on l’a vu dire publiquement qu’il voulait rester en ville. Cependant, vous savez comme moi qu’il y a une différence entre vouloir rester publiquement et ce qu’il dit à ses patrons.
Ceci dit, dans son cas, ça semble relativement vrai.
Pourquoi relativement? Parce que les échos à travers la MLB veulent que le lanceur soit plus propice à rester qu’à quitter d’ici mardi soir. Il pourrait être là en 2024, quand le club tentera de gagner.
Andy Martino, qui est bien branché, a cependant ajouté que si le lanceur veut partir, les Mets vont tenter de l’aider à aller gagner ailleurs. Ça ne semble pas forcément être le cas.
Mais suite à ses propos suivant la transaction Max Scherzer, on peut se demander jusqu’à quel point il veut vraiment rester en ville.
Le fait de voir Scherzer être échangé fait en sorte que Verlander, qui a obtenu sa 250e victoire dans la MLB cet après-midi, se demande s’il ne serait pas tenté d’aller voir ailleurs.
Il devra, lui aussi, avoir une discussion avec la direction à cet effet.
Comme bien des gens à New York, il a été étonné de voir Scherzer quitter vers le Texas. Il a donc compris qu’il allait devroir revoir sa situation, visiblement.
Il va suivre le rythme de la direction à cet effet. Et comme il lance bien depuis un bout, les demandes à son endroit seront nombreuses.
Ce que ses patrons vont lui dire, c’est que le club a l’intention de gagner en 2024. Steve Cohen et Billy Eppler sentent que 2023 est une erreur de parcours.
Le club sera peut-être plus conservateur sur le marché des agents libres l’hiver prochain, mais ce qui se passe n’est pas une reconstruction.
C’est quoi, debor, me demanderez-vous?
Selon Eppler, c’est une restructuration des investissements de Steve Cohen au sein de l’équipe. C’est ce qu’il a dit.
Évidemment, si Verlander est échangé, il faut s’attendre à la même chose que Scherzer : un gros retour en espoir(s), mais une bonne portion de salaire retenu.
C’est ça, restructurer les investissements du proprio.
