Avec leur victoire d’hier après-midi contre les Phillies de Philadlephie, les joueurs des Blue Jays de Toronto ont peut-être acheté un peu de temps au gérant John Schneider.
C’est qu’avec la journée de congé aujourd’hui (jeudi) et le dossier peu reluisant des représentants de la métropole ontarienne, on était en droit de croire que des changements auraient pu être effectués.
Cependant, si les Geais Bleus continuent de sous-performer de la sorte, le chant du cygne ne sera que partie remise pour le skipper. Et sentant probablement la soupe chaude, Schneider a ciblé deux joueurs qui doivent en donner plus, soit George Springer et Bo Bichette.
Si nous voulons nous rendre là où nous voulons aller, nous avons besoin que George et Bo performent comme ils l’ont toujours fait.
Bichette est entré dans le match de mercredi en plein cœur d’une disette de trois coups sûrs en 40 présences au marbre avant de frapper un simple d’un point aux dépens du lanceur des Phillies Aaron Nola en sixième manche.
Et le gérant a encore espoir en son poulain.
Il va se mettre en marche, ce n’est qu’une question de temps. Je sais que nous l’avons dit, mais c’est vraiment une question de temps pour lui.
Oui oui John, tu l’as déjà dit, et ça commence à être redondant dans ton cas. Il est maintenant grand temps que les bottines suivent les babines. Et ce n’est pas en conservant un Springer en hibernation au premier rang du rôle offensif que les choses vont changer.
Mais c’est probablement ce que les petits génies des statistiques avancées voient sur leur ordinateur. Tout comme quand ils pensaient que de faire frapper Bichette derrière Vladimir Guerrero Jr. était la chose à faire. Une fausse bonne idée qui a peut-être changé l’approche au bâton des deux protagonistes.
Les Blue Jays seront de retour au Rogers Centre vendredi pour y recevoir Édouard Julien et les Twins du Minnesota. Ce sera loin d’être une commande facile, ces derniers étant au cœur d’une excellente séquence.