En ce moment, dans le monde du baseball, le mot « traducteur » est à la mode. Avec tout ce qui se passe dans le dossier Shohei Ohtani, il est clair que ça fait jaser.
Mais tournons ça positivement.
Elly De La Cruz, joueur vedette des Reds de Cincinnati, a effectué hier une entrevue entièrement en anglais pour la première fois de sa vie. Il n’a pas eu besoin de son interprète, qui parle espagnol.
Voici ce que cela donne.
Il n’est pas le premier à agir de la sorte. Un peu plus tôt durant le camp, on s’est rendu compte que Vladimir Guerrero Jr. n’avait plus systématiquement besoin de son traducteur pour répondre aux questions.
Évidemment, il est facile de faire des blagues en disant que la situation Shohei Ohtani pousse les gars à vouloir parler par eux-mêmes. Et on se demande si c’est la blague de De La Cruz, justement.
Je n’ai plus besoin de lui!
– Elly De La Cruz, en parlant de son traducteur
Farce à part, on sait que ça ne décide pas en deux secondes, ça. La décision de parler en anglais devant les caméras est grosse et ça prend des années aux gars pour y arriver.
Après tout, c’est une chose de parler en anglais dans le vestiaire, mais c’en en une autre de le faire devant les caméras.
De La Cruz, qui est devenu une vedette l’an dernier, affirme qu’il est important de s’assurer que les fans puissent bien le comprendre. C’est pour ça qu’il fait l’effort.
À Cincinnati, le départ de Joey Votto ouvre la porte à voir un joueur prendre sa place aux yeux des fans. Et si c’était lui qui y arrivait?
- Bonne écoute.
- Il est content de faire le club.