Quand Steve Cohen a acheté les Mets, il y a quelques années, il avait l’intention d’en faire les Dodgers de l’Est. Rappelons qu’il y a quelques années, il a tenté d’acheter les Dodgers, sans succès.
Et pendant un bout, il l’a fait. En 2023, il a dépensé comme personne auparavant. Ça n’a rien donné, mais ça, c’est un autre dossier.
Cette année, le club prend un pas de recul. Pourquoi? Plusieurs raisons.
L’équipe va laisser des gros contrats s’écouler. Les espoirs de la formation vont prendre du galon pour venir aider l’équipe. David Stearns, le président du club, va évaluer son organisation au complet.
Mais dans un an, il faut s’attendre à voir les Mets faire preuve d’agressivité. Bob Nightengale en a glissé un mot dans un article.
Et Ken Rosenthal en a rajouté, mentionnant à quel point le club aura plus de flexibilité financière dans un an pour reprendre là où les Mets ont laissé l’an passé.
Rappelons que le plan des Mets est de prendre un pas de recul cette année afin de revenir en force par la suite. Et clairement, c’est ce qui les attend.
Cohen ne voudra pas attendre trop longtemps avant de ravoir un gros club.
Mais comme Rosenthal le rappelle, l’an prochain, il y aura un facteur à considérer : Scott Boras aura plusieurs gros clients sur le marché de l’autonomie.
C’est comme ça chaque année, me direz-vous, mais bon.
D’abord, il y aura Pete Alonso, qui est présentement chez les Mets. Juan Soto, Corbin Burnes, Alex Bregman et Jose Altuve le sont aussi.
Outre Alonso, le cas qui intéressera sans doute les Mets, c’est Soto. Il est difficile de croire que Cohen ne voudra pas le « voler » à ses rivaux de New York dans un an.
Il y aura d’autres noms, évidemment, mais Soto sera le visage des agents libres. Et les Mets seront assurément dans le coup.
Avec une grosse saison 2024, Soto se placera en bonne position pour obtenir au moins 500 M$. Et après, ce sera à Scott Boras de travailler.