Steve Cohen et sa responsabilité sociale d’être proprio

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Maxime Trudeau

Publié le 8 avril 2024 à 18h00

Steve Cohen

Aujourd’hui, j’ai été émerveillé par deux choses. La première, l’éclipse, évidemment! C’était malade!

La deuxième, la vidéo du propriétaire des Mets, Steve Cohen, sur sa vision d’être propriétaire d’équipe sportif. Du bonbon!

Voir la chose comme la philanthropie

Steve Cohen voit une responsabilité sociale en étant le proprio des Mets. En effet, il sait pertinemment qu’il a le pouvoir de rendre des millions de personnes heureuses dans la vie. Il ne le fait pas pour l’argent, mais pour la bonne cause. Pour le plaisir d’être propriétaire d’un club de balle.

J’admire sa vision des choses. Il comprend à quel point les clubs sportifs sont importants dans nos vies.

En lien avec cela, plus je vieillis, plus je m’en rends compte à quel point les choses changent, que le monde change. Nos repères dans ce monde s’effacent. En ce sens, les restaurants que nous allions en famille étant jeune ferment. Nos commerces chéris aussi (Blockbuster est un bon exemple). La musique se démode. Les films vieillissent mal. Parfois, on a même du mal à se reconnaître dans le monde de 2024. Le monde est loin d’être celui dans lequel j’ai grandi dans les années 2000 et je trouve terrifiant de l’imaginer comment il sera en 2040.

Mais vous savez quoi? Le Canadien de Montréal a toujours été là et j’ai la certitude qu’il le sera encore en 2040. Il était présent lorsque ma grand-mère était jeune et il le sera quand mes petits-enfants seront vieux, car les clubs sportifs transcendent les époques. Pour pousser encore plus loin, nos équipes sportives ramènent en vie, pendant un si court instant, nos proches disparus. On se souvient qu’on regardait notre équipe locale en famille en étant jeune et même en vieillissant et que la tradition se perdurera avec la génération subséquente. C’était le bon vieux temps.

Steve Cohen l’a compris. Il a saisi l’importance qu’a son club de balle dans la vie des gens. Comment nos collectifs ont le pouvoir de nous rendre heureux. Savez-vous comment j’ai pleuré de joie lorsque les Alouettes ont remporté la Coupe Grey et comment j’ai pleuré de tristesse quand le Canadien a été éliminé en finale de la Coupe en 2021?

Si seulement vous saviez comment les Expos me rendaient heureux, jadis, et tout ce que je donnerais pour pouvoir regarder de nouveau un seul match de mes Amours dans la vie!

Certains le comprennent, d’autres non

Steve Cohen l’a compris. Je pense qu’à Montréal, Geoff Molson le comprend aussi. George Steinbrenner avait bien des défauts, mais il savait l’importance des Yankees pour la ville de New York et ses citoyens. Les propriétaires des Red Sox semblent l’oublier, pour leur part. Un qui ne s’en est peut-être jamais rendu compte est le propriétaire des A’s d’Oakland/Sacramento/Vegas.

À mon sens, il est là pour les mauvaises raisons. Pour son égo. Voilà. Il s’en fou de mettre de la joie et du bonheur dans la vie des gens. Ces milliardaires ne se rendent pas compte de la réalité du commun des mortels.

La vie, c’est tough. On travaille tous fort pour notre argent. On se lève tôt, on va porter les kids à la garderie, on travaille tous beaucoup trop fort pour le salaire que l’on perçoit en retour. On revient à la maison, fatigués de la job et du trafic. Puis, il y a les devoirs, le bain des enfants, les responsabilités, l’argent qui manque, l’inflation, une bad luck qui arrive, etc.

Nos équipes sportives nous réconfortent. On n’a pas peur d’y investir notre argent durement gagner, parce que ça nous ramène à quand on était enfant. Ça nous rend heureux, tout simplement. Je pense que John Fisher ne s’en rend pas compte. Pire, peut-être qu’il s’en fout, pour ne pas dire autre chose, voire blasphémer.

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Mets de New York, Steve Cohen

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