Scott Boras, c’est le plus meilleur agent de tout l’univers et plus encore. C’est souvent ce qu’on entendait (phrasé différemment, vous me direz) dans les dernières années.
Mais le vorace Boras s’est royalement planté cet hiver et son règne est maintenant terminé.
Qui va pleurer? Absolument personne.
Récapitulons la chute de l’empire américain. Tout a commencé quand l’agent a décidé qu’il ferait suer les formations du baseball majeur en étirant l’élastique du temps à son maximum. Mauvaise idée Scott.
Pourtant, Boras avait dans son jeu une main pleine, avec entre autres cinq cartes qui auraient pu lui rapporter le grand prix, dont deux lanceurs gauchers qui sortaient de la meilleure saison de leur carrière, soit Blake Snell et Jordan Montgomery.
Malgré tout, les deux protagonistes sont rentrés à la maison bredouille, combinant un maigre 50 millions de dollars (tout est relatif, bien sûr), et ce, malgré le fait que Snell est le récipiendaire du trophée Cy Young dans la Ligue nationale et que Monty a remporté la Série mondiale avec les Rangers du Texas.
Seulement avec ces cas de figure, on sent que le surévalué agent a perdu sa touche magique. Mais pouvez-vous croire que ce n’est pas tout?
En effet, Cody Bellinger recherchait un pacte d’une valeur de 200 millions de dollars et a fini par apposer sa signature au bas d’un contrat de 80 millions de dollars. Pouet, pouet, pouet….
Même son de cloche pour Matt Chapman, qui voulait pas moins de 150 millions de dollars de plus dans son compte bancaire, mais qui devra se contenter de 54 millions de dollars.
Sans parler de J.D. Martinez, qui n’a signé que pour une seule saison et 12 millions de dollars.
Bravo Scott, on te souhaite beaucoup de fierté pour cette saison… morte.