Royals de Kansas City : un club sans identité

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Maxime Trudeau

Publié le 2 mai 2022 à 20h00

En ce lundi soir, j’ai envie de vous parler de mes Royals de Kansas City. Encore une fois, les choses ne vont pas du côté de l’équipe du Missouri. La saison 2022 est encore jeune, or, la bande du gérant Mike Matheny présente une piètre fiche de 7-14. On parle ici d’un dossier de .333. C’est pitoyable et à la fois sans surprise. 

Depuis quelques saisons, ça ne va pas, non. La dernière fois qu’ils ont présenté une fiche gagnante remonte à 2015, année conclue par la conquête de la Série mondiale (à noter qu’en 2016, ils ont fini l’année avec une fiche de .500).

Dans le présent, ça ne va pas non plus. Leur dossier est là pour le justifier. Ils ont d’ailleurs subi un autre revers de 1-0 aujourd’hui face aux Cardinals de St-Louis.

Et pour le futur, je ne vois pas comment, dans un avenir rapproché, les choses peuvent s’améliorer.

C’est comme si je ne comprenais pas la direction de l’équipe. Je ne peux même pas définir leur identité en tant que collectif.

Sur qui, mais surtout, sur quoi construire?

Quand j’analyse froidement les choses, je ne vois pas d’ici combien de temps je reverrai les Royals en séries, et ce, même si le nombre de formations en éliminatoires a augmenté.

Si on me demandait de vendre mon équipe à un partisan de baseball, je ne saurais par où commencer. Ok, ils sont rapides. Cependant, j’échangerais cette rapidité contre de la puissance ou encore des lanceurs dominants. Ce que je m’ennuie de la puissance de Jorge Soler d’il y a quelques saisons! 

Ok, ils ont le meilleur espoir du baseball en Bobby Witt Jr. Ils ont, à mon sens, le meilleur receveur de la ligue en la personne de Salvador Perez. Il est le visage de la franchise et finira fort probablement sa carrière dans l’uniforme bleu et gris. Il a déjà sa bague de la Série mondiale et il est heureux à KC. Malgré tout, le baseball demeure un sport d’équipe et un joueur ne peut tout faire à lui seul. Parlez-en à Mike Trout!

Après ça, je ne vois pas.

The name of the game is pitching, et autant dans le présent que pour le futur, il n’y a rien à se mettre sous la dent. Certes, il y a le gaucher Asa Lacy qui sera prêt bientôt, mais je crains que l’équipe ne bousille son développement, on dirait. Ils ne sont pas un club réputé, comme les Guardians par exemple, pour développer des lanceurs.

Whit Merrifield est mon joueur favori, mais pour le moyen terme, je crois que le club devrait l’échanger. Il a quand même 33 ans.

Ils ne sont pas officiellement en reconstruction. Ils ne sont pas aspirants. Ils ne sont pas des prétendants. Ils sont quoi, alors? 

Décrochage

Je ne vous cacherai pas que cette saison, j’ai quelque peu décroché des Royals. Le temps et l’énergie que je leur consacrais, je le consacre aux Blue Jays de Toronto. Oui, les Jays sont l’équipe du Canada, mais surtout, ils sont excitants à regarder. Je veux voir les exploits des Vladimir Guerrero Jr., Bo Bichette, George Springer, etc. Ils ont de la puissance de frappe. Leur rotation est intéressante à suivre. Leurs matchs sont spectaculaires.

Il n’y a rien de cela chez les Royals. Il n’y a rien qui les définit, rien pour construire les fondations de l’équipe pour les cinq prochaines saisons, disons. Ils continueront donc de stagner, il faut croire.

Quelle est la vocation de l’équipe? Sa plus grande force? Tant de questions auxquelles je n’ai pas les réponses en tant que partisan de la formation. Je ne pense pas que ce soit normal. 

10e manche
  • Yusmeiro Petit chez les Padres.
  • Miguel Andujar de retour dans le giron des Yankees.
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