Maintenant que l’arrêt de travail est derrière nous et que les équipes ont eu le temps de s’améliorer en vue de la saison 2022, il est temps de préparer la prochaine saison du baseball majeur en analysant les forces et les faiblesses des différentes formations.
Au menu aujourd’hui : les White Sox de Chicago.
Malgré une décennie d’insuccès, ça faisait déjà quelques années qu’on se doutait que les White Sox de Chicago étaient en train de construire un noyau très intéressant pour le futur. Et durant les deux dernières saisons, ça a payé, alors que l’équipe a atteint les séries éliminatoires pour la première fois depuis 2008.
Or, il faut désormais passer à la prochaine étape : celle de remporter une série en octobre. La bonne nouvelle pour le Southside, c’est que sur papier, la formation menée par Tony La Russa peut y croire.
Ajouts et départs
La grosse acquisition de la saison morte à Chicago, elle se trouve dans l’enclos des releveurs, alors que l’excellent Kendall Graveman a profité d’une année 2021 exceptionnelle pour signer un gros pacte avec les Bas Blancs.
Les ajouts de Josh Harrison, Joe Kelly et Vince Velasquez amèneront une belle profondeur au sein du groupe qui a déjà un noyau établi.
Au niveau des départs, le nom le plus important est sans contredit celui de Carlos Rodon. Malgré une excellente année en 2021, des blessures au coude ont fait en sorte qu’il a été un peu tassé à Chicago et ça l’a amené à signer avec les Giants de San Francisco.
Les White Sox ont toutefois une solution à l’interne pour le remplacer : on y reviendra.
Cesar Hernandez et Ryan Tepera ont eux aussi fait leurs valises, mais en les remplaçant par Harrison et Graveman, on peut croire que Chicago gagne au change.
Billy Hamilton a aussi quitté le groupe.
Forces et faiblesses
Sur papier, les White Sox forment une équipe très complète. Au niveau de la rotation, Lance Lynn et Lucas Giolito seront les têtes d’affiche, tandis que Dylan Cease et Dallas Keuchel les épauleront. Pour remplacer Carlos Rodon, Tony La Russa misera sur Michael Kopech, qui passera de l’enclos à la rotation en 2022.
Et parlant de l’enclos, il ne manque pas de ressources là non plus. En plus de Graveman, les White Sox comptent aussi sur Liam Hendriks et Craig Kimbrel, deux des meilleurs releveurs des Majeures (quoique Kimbrel a connu quelques difficultés à son arrivée chez les White Sox l’an dernier).
Derrière eux, il y aura aussi Kelly, Garrett Crochet et Aaron Bummer, entre autres. Un enclos très solide dans lequel il y a plusieurs lanceurs qui sont capables de la pousser à plus de 100 milles à l’heure.
Pour l’alignement de frappeurs, ça ressemblera beaucoup à l’an passé. Jose Abreu ne rajeunit pas, mais à 35 ans, il a encore (au moins) une bonne année de baseball dans le corps. Et il n’aura pas à tout faire seul comme dans le passé : Luis Robert (mon pick pour le MVP), Eloy Jimenez, Tim Anderson, Yoan Moncada et Yasmani Grandal devraient eux aussi offrir du support offensif à la tonne.
Il manque peut-être un brin de profondeur au niveau des frappeurs, mais si les jeunes Gavin Sheets et Andrew Vaughn jouent à la hauteur de leur potentiel, le problème sera rapidement réglé.
À quoi s’attendre en 2022?
Les White Sox sont les favoris dans la centrale de l’Américaine, et avec raison. Il n’y a que très peu de faiblesses au sein de la formation, et avec le groupe de jeunes désormais fort de quelques amères déceptions en séries et de quelques années dans le show, il y a matière à croire qu’ils auront faim.
Tony La Russa a fait du bon travail avec son groupe l’an dernier et je m’attends à ce qu’il soit capable de reproduire ces succès. Malgré tout, il y a tellement de bonnes équipes dans l’Américaine que je ne suis pas prêt à parier que les White Sox seront de la Série mondiale.
Mais un petit passage en ALCS? C’est loin d’être impossible.
