Portrait 2022 : Diamondbacks de l’Arizona

Actualité

Charles-Alexis Brisebois

Publié le 31 mars 2022 à 12h00

Portrait 2022

Maintenant que l’arrêt de travail est derrière nous et que les équipes ont eu le temps de s’améliorer en vue de la saison 2022, il est temps de préparer la prochaine saison du baseball majeur en analysant les forces et les faiblesses des différentes formations.

Au menu aujourd’hui : les Diamondbacks de l’Arizona.

En 2021, chez les Diamondbacks de l’Arizona, ce n’était pas chic. Le club a terminé avec une fiche de 52 victoires contre 110 revers, bon pour le dernier rang de la très forte division Ouest de la Nationale.

Avec 24 défaites de suite à l’étranger (un record moderne) et un « match sans point ni coup sûr » de sept manches qui n’a pas officiellement été débité à la fiche de Madison Bumgarner, on comprend que ces deux matchs-là reflètent bien une saison de misère en Arizona.

Ajouts et départs

Et clairement, les DBacks n’ont rien fait pour améliorer leur sort. Au contraire.

Ils ont fait une (très) belle addition en Mark Melancon, mais on va se le dire : ce n’est pas à lui seul que Melancon va aider les Diamondbacks à retrouver le chemin de la respectabilité.

Parmi les joueurs qui ont quitté, on note Kole Calhoun, Tyler Clippard et Jordan Luplow. Pas des vedettes, mais le genre de joueur qui aide à gagner des matchs, quand même.

Donc en gros, si on regarde au volume, ce sera sensiblement le même club que l’an dernier.

Forces et faiblesses

Les forces… des Diamondbacks… j’ai le sentiment que c’est une question piège puisque le club a très peu de forces en vue de la saison 2022.

La plus grande force qui me saute aux yeux est Ketel Marte. Le polyvalent joueur est dominant et il ne quittera finalement pas à court terme le club puisqu’il vient de signer une belle prolongation de contrat de cinq ans.

Rien n’est une force chez les DBacks. Outre Marte, il y a de bons joueurs sur papier (Zac Gallen, Madison Bumgarner, Mark Melancon, Christian Walker, Nick Ahmed, David Peralta, etc.), mais pas assez pour qualifier aucun aspect du jeu de « dangereux » à proprement dit.

Les faiblesses? Le club en général. En tout respect.

L’attaque n’est pas assez dévastatrice. Les lanceurs sont trop peu nombreux. La profondeur est inexistante. Les creux de vague seront longs.

Surtout dans une division aussi relevée.

À quoi s’attendre en 2022?

Parce que oui, la division est importante. Alors que 76 des 162 parties du club seront jouées contre des meilleurs clubs, le défi sera colossal.

En fait, probablement que 90 % des matchs seront disputés contre de meilleurs clubs qu’eux.

Les Dodgers, les Padres et les Giants n’auront aucune pitié pour les DBacks. Et même si le Colorado ne déborde pas de lanceurs, il faut se dire que l’attaque est bonne là-bas et les Rockies pourront gagner des matchs à haut pointage.

Ceux qui ont deviné que je place les Diamondbacks de l’Arizona au cinquième rang de leur division se méritent deux morceaux de robot.

Tags:

Diamondbacks de l'Arizona, Portrait 2022

Articles similaires

Charles-Alexis Brisebois

Charles-Alexis Brisebois

Maxime Trudeau