En séries, Corey Seager, des Rangers du Texas, a affirmé qu’il n’aimait pas recevoir des buts sur balles. Il les prend quand il faut, mais ce n’est pas son choix #1.
Pourquoi? Parce que « les Rangers le paient pour frapper des circuits » et non pas pour soutirer un 90 pieds après quatre balles.
Seager évolue pour une équipe qui n’a aucune misère à générer de l’attaque et il a un tel discours. Imaginez ce que ce serait s’il était avec un club peu puissant.
C’est ce qui nous amène à Juan Soto.
Fraîchement échangé aux Yankees pour sa dernière année avant de devenir joueur autonome, Soto est un maître des buts sur balles.
Mais il est aussi, quand il se donne, un maître de la puissance.
L’an passé, on a bien vu qu’à part Aaron Judge, les Yankees avaient peu de puissance. Et avec Soto qui pourrait frapper juste après Judge, on s’entend que les Yankees n’auront pas besoin de buts sur balles.
Ils auront besoin de circuits.
Ben Verlander a raison : Soto aura toujours un bon oeil au bâton. Il ne peut pas non plus commencer à s’élancer sur n’importe quoi.
N’est pas Javier Baez qui veut.
Mais parfois, quand la situation sera corsée, il sera peut-être obligé de lire le moment et de s’élancer. Dans un stade comme le Yankee Stadium, cela pourrait payer.
De toute façon, je suis certain que Scott Boras lui a expliqué que sur le marché de l’autonomie, ce ne sont pas les buts sur balles qui donnent des contrats de 500 M$ et plus : ce sont les bombes.
Soto devra donc s’ajuster.
Et s’il l’oublie un peu en cours de route, Boras pourra toujours lui rappeler l’exemple de son client Corey Seager, fraîchement nommé MVP de la Série mondiale.
- Que feront les Blue Jays?
- Gary Sanchez mérite-t-il sa chance?
- Ne comptez pas sur Blake Snell à New York.
- Jay Jackson ne devrait pas revenir à Toronto.
- Blue Jays : voici les signatures internationales.