Les Mets de New York continueront toujours de nous étonner. Après avoir eu la plus grosse masse salariale de la MLB, et de loin, les voilà maintenant en train de liquider tout ce qui bouge, ou presque.
Une catastrophe dont seuls les Mets ont le secret.
Et ce n’est pas de sitôt qu’on les reverra au sommet. C’est que la formation new-yorkaise a comme plan de redevenir compétitive pour la saison 2025 ou 2026.
C’est ce que le directeur général Billy Eppler a dit à son ancien lanceur Max Scherzer.
Fondamentalement, notre vision est maintenant pour 2025 au plus tôt, mais plus pour 2026. Nous allons faire des transactions dans ce sens. Nous n’allons pas signer les gars de l’échelon supérieur. La saison 2024 semble maintenant être une sorte d’année transitoire.
On peut donc oublier la possibilité de voir Shohei Ohtani atterrir à New York cet hiver.
C’est pour cette raison qu’en plus de Scherzer, Justin Verlander a également été transigé, lui qui pas plus tard que la semaine dernière clamait haut et fort qu’il voulait gagner à New York. Un changement drastique.
Si on combine les deux échanges, un total de près de 90 millions de dollars pourraient être payés aux Rangers du Texas et aux Astros de Houston en absorption de salaire. Il n’y a que Steve Cohen pour conclure ce genre de pacte.
Les Pete Alonso, Jose Quintana et Brooks Raley pourraient également se retrouver sous d’autres cieux afin de s’aligner avec le plan des Mets.
Même si la formation du Queens doit rebâtir son système de filiales, ce n’est pas en ajoutant des prospects qui ne seront pas prêts à faire le grand saut dans la MLB en 2025 que le plan pourra se réaliser.
De plus, les joueurs qui forment le noyau des Mets sont tous dans la trentaine et on peut douter qu’ils seront au sommet de leur forme dans deux ou trois ans.
L’organisation se retrouve donc entre et l’arbre et l’écorce et les têtes dirigeantes n’ont qu’elles à blâmer.
Un constat d’échec sur toute la ligne.
- Scott Barlow à San Diego.
- Chaim Bloom voulait des bras qui ne seront pas agents libres cet hiver, mais sans succès. Leur stratégie est spéciale.
- Luis Urias à Boston.
