Dans les derniers jours, la MLB a tenu son match des espoirs, son repêchage, son concours de circuits ainsi que son Match des étoiles.
Les deux grosses attractions pour le public (concours et match) ont été formidables. Le concours a donné droit à de bons moments et le Match des étoiles a aussi été fertile en émotions.
Et quand on prend le temps d’y penser avec du recul, la pause a fait du bien.
Oui, tout le monde aime suivre son équipe quotidiennement. Ceci dit, de voir le plaisir que les gars ont eu hier soir et de sortir du cadre compétitif, le temps d’une soirée, ça change un brin l’atmosphère. Et ce, autant pour les joueurs que pour les fans.
Je ne sais pas pour vous, mais en regardant le Match des étoiles hier dans mon salon, j’étais plus décontracté que lors d’un match impliquant des rivaux de l’Est de l’Américaine. Le fait de ne pas avoir d’enjeu a permis à tous de décompresser.
De voir les gars avoir du plaisir et ne pas se prendre au sérieux était formidable.
Je pense ici à David Ortiz qui est allé voir Dusty Baker pour lui donner la chance de frapper. Je pense au sourire des gars quand ils venaient de réussir un bon coup – ou un mauvais coup.
Je pense aux joueurs comme Alek Manoah, qui a eu la chance de se laisser aller et de démontrer sa vraie personnalité avec son micro. C’était du bonbon, ça.
J’ai nommé Manoah, mais ça aurait pu être Liam Hendriks, Jose Trevino ou n’importe quel gars qui a eu la chance d’être lui-même, le temps d’une soirée.
Cette séquence-là entre Big Papi et le lanceur des Jays valait notamment de l’or.
Les derniers jours nous ont aussi rappelé à quel point Albert Pujols, qui ne connait pas une grosse saison cette année, est important pour le baseball.
Cela nous a recalibré avec le plaisir de la balle, selon moi. Même si les deux pires lanceurs du match (Shane McClanahan et Tony Gonsolin) sont deux des favoris pour le Cy Young, ils ont eu du plaisir. D’ailleurs, Gonsolin a finalement subi sa première défaite de la saison!
Autant pour les partisans des mauvaises équipes (qui ont eu une pause) que celles des bons clubs, le Match des étoiles crée une démarcation claire avant de gros moments. Après tout, les longs mois d’été s’en viennent, la date limite des transactions est à nos portes et la course aux séries est déjà commencée.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, je me sens prêt à attaquer le reste de la saison.
- Excellente entrevue.
- Jacob deGrom n’est pas à 100 %.
- Le stade des Rays fait encore jaser.
- Aaron Judge a fait jaser avec une réponse qui n’indique pas clairement son désir de demeurer à New York.
- Julio Rodriguez avait mal partout après le concours. Imaginez Albert Pujols…
