Quand on regarde les Athletics d’Oakland et les Padres de San Diego, on remarque assez rapidement que les deux clubs sont aux antipodes. D’un côté, les A’s liquident leur équipe comme s’il n’y avait pas de lendemain, tandis que de l’autre, les Padres attirent une tonne de gros noms en ville.
Pas besoin de vous dire que les attentes sont plus grandes à San Diego qu’à Oakland.
Clairement, en regardant l’alignement des deux clubs, on serait porté à dire que l’attaque des Padres est bien plus productive que celle des Athletics. C’est plus facile de parier sur Juan Soto, Fernando Tatis Jr., Manny Machado et Xander Bogaerts que sur Esteury Ruiz, Brent Rooker et Ryan Noda, disons.
Or, au quart de la saison, on remarque un phénomène assez intéressant : les Athletics ont inscrit un point de plus que les Padres depuis le début de la campagne.
Il est important de mettre un peu de contexte : les A’s ont joué un match de plus que les Padres et ces derniers ont été privés de Tatis Jr. et de Machado pendant une bonne partie de la campagne.
Et avec des gars comme Ruiz et Rooker qui impressionnent en ce début de saison, c’est vrai que les A’s surprennent un brin (offensivement parlant).
Ceci dit, même si on donne un léger avantage aux Padres pour cette raison, il n’en demeure pas moins que le fait de voir le club être au niveau d’une équipe comme les A’s est assez décevant. En fait, c’est presque surréel considérant la différence au niveau du talent pur entre les deux clubs.
Cette semaine, le collègue Charles-Alexis Brisebois écrivait que l’argent n’achète pas des championnats en se basant, notamment, sur le cas des Padres.
Et clairement, cette statistique-là lui donne raison. Le fait de voir les Padres parmi les cinq pires attaques de la ligue est épouvantable considérant le talent et l’argent investi au sein du groupe.
Même si le patron des Padres croit encore en son club (qui est dirigé par Bob Melvin, l’ancien des A’s), il est temps que le club se réveille.
Il existe encore un scénario plus que plausible dans lequel les Padres se mettent à frapper à la hauteur de leur potentiel. Ceci dit, au quart de la saison, ils accusent 30 points de retard sur la moyenne de la ligue (205) et ils en ont 105 de moins que les Rays (278), qui mènent la ligue à ce niveau.
Encore une fois, ce n’est pas normal qu’un club avec la force de frappe comme celle des Padres accuse autant de retard sur une formation comme celle des Rays qui, malgré des gars comme Wander Franco et Randy Arozarena, n’a pas autant de gros noms.
Les Padres devront commencer à marquer des points, et ils devront le faire rapidement. J’ai encore confiance qu’ils y parviendront, mais ils devront me montrer quelque chose sous peu pour que je garde espoir.
