Sportivement parlant, la grosse nouvelle de cette fin de semaine qui vient de se conclure aura été les exploits du joueur des Marlins de Miami, Charles Leblanc. J’ai même l’humilité de penser que ce qu’il a accompli est plus spectaculaire que la course de dimanche du pilote de l’écurie Red Bull, Max Verstappen. Le Néerlandais a remporté l’épreuve de Hongrie, alors qu’il s’élançait de la 10e ligne de départ, sans compter un tête à queue en pleine course!
En effet, le Québécois aura volé la vedette non seulement par son rappel dans la grande ligue, mais aussi par ses performances sur le terrain. Des jeux défensifs superbes, des coups sûrs importants ainsi qu’une retentissante longue balle lui auront permis de voler le show médiatique, bien au-delà du carcan sportif. Juste pour cela, c’est tout à son honneur.
L’étoffe d’un conquérant
Quand je pense à Charles Leblanc, je pense à un jeune homme fort en prestance. Le dos bien droit, la tête haute, ne cherchant pas les nécessairement les spotlights. Juste faire ce qu’il aime le plus au monde, soit de frapper une balle avec un bâton en lieu sûr et empêcher l’adversaire de faire de même.
La nouvelle coqueluche des Marlins est un gars humble, travaillant et patient, issu d’un milieu familial tissé serré. Des valeurs indéniablement transmises par ses parents, notamment son père, Paul, qui est un ami du blogue depuis tant d’années.
À l’image de son paternel, Charles est un gars dévoué. Un héros de l’ombre, je le sais, car durant la pandémie, Paul était l’un de ceux que l’on appelait « travailleur essentiel » du milieu de la santé, soit, autrement dit, un héros. C’est ce que Charles devient du jour au lendemain, pour plusieurs jeunes Québécois qui jouent au baseball l’été, qu’ils soient amateurs ou jouent dans des ligues compétitives.
Charles Leblanc me rend fier d’être Québécois
Je trouve que le numéro 83 représente bien l’image du Québec. Fort travaillant, il a bûché fort pour en arriver là où il en est en ce jour, et ce, en toute modestie et discrétion. Défendant même au passage son intégrité et ses croyances.
Car en effet, on n’a pas toujours cru en lui, détrompez-vous! Autrefois membre des Rangers du Texas, ces derniers ne l’ont pas protégé à l’époque et les Marlins ont sauté sur l’occasion, flairant la bonne affaire. La postérité des événements leur aura donné raison!
Son chemin a été parsemé d’embûches, mais jamais il n’a cessé d’y croire et il était appuyé par ses proches pour réaliser son rêve. Quand on lui a enfin donné l’opportunité de se faire voir, il a brillé comme pas un. Ce n’est pas rien de réaliser son rêve à 26 ans, comme il l’a fait!
Bref, merci à toi, Charles Leblanc. Tu me rends extrêmement fier d’écrire pour ce blogue de baseball et d’être un ami de ta famille élargie. Merci de permettre à la jeune génération d’y croire. Merci, surtout, de faire briller le Québec comme tu l’as si bien fait cette fin de semaine.
