La perte de vélocité de Kevin Gausman doit faire peur aux Blue Jays

Actualité, Blue Jays

Charles-Alexis Brisebois

Publié le 23 juillet 2023 à 12h11

Hier, Kevin Gausman était sur le monticule pour les Blue Jays. Le club a perdu parce que l’attaque n’a pas été en mesure de synchroniser ses efforts avec le personnel de lanceurs.

La relève des Jays à Seattle, c’est toujours difficile.

Tout ça pour dire que le tout a été résumé par le collègue Sébastien Berrouard ce matin, mais qu’il y a un aspect qui est important à mentionner : la baisse de vélocité de Kevin Gausman.

Pour la première fois depuis le retour de la pause des étoiles, Gausman a lancé. Et clairement, on peut se demander si ses problèmes de santé sont derrière lui.

Rappelons qu’il n’avait pas lancé en raison de problèmes au niveau de l’oblique. Il n’est clairement pas à 100 % de ses capacités.

Et ce, même s’il a été capable de faire ceci, par exemple.

Ce qui me fait douter du fait que Gausman soit en pleine santé, c’est le fait qu’il a lancé samedi – soit hier. Et pourquoi samedi me fait peur?

Parce que c’est la première fois depuis le retour de la pause des étoiles que le club avait besoin de cinq partants. Le congé de mardi passé a permis à John Schneider de s’acheter du temps.

Les Blue Jays n’ont aucune profondeur au poste de partant. C’est notamment pour ça (selon moi, du moins) qu’Alek Manoah est revenu rapidement dans les Majeures malgré des résultats mitigés en bas.

C’est d’ailleurs lui qui lancera aujourd’hui.

Parce que même si Gausman est capable de lancer, on voit qu’il aurait sans doute eu avantage à passer par la liste des blessés.

Pourquoi? Parce que sa vélocité est en baisse. Sur ses trois circuits accordés, on note que sa vélocité était en baisse de trois à cinq milles à l’heure par tir comparé à sa moyenne habituelle.

C’est énorme.

Il est le premier à le dire : cela l’a déstabilisé. Il avait le sentiment que ça faisait un mois qu’il n’avait pas lancé, ce qui est mauvais pour un lanceur.

Ceci explique cela.

C’est donc dire qu’en ce moment, sur les six lanceurs partants du club, deux seulement sont des gars qui sont relativement fiable : Jose Berrios et Chris Bassitt.

Après tout, Gausman est blessé, Manoah et Yusei Kikuchi manque de constance… et Hyun-Jin Ryu, qui devrait rejoindre le club sous peu, revient d’une grosse blessure.

On peut s’attendre à ce que sa prochaine sortie soit dans les Majeures, mais il ne faut pas assumer trop vite qu’il va rapidement revenir au sommet de son art.

D’un côté, les Blue Jays ont plusieurs lanceurs sous la main. Aller chercher un autre partant ferait en sorte qu’une rotation à sept gars serait difficile à gérer.

Mais ne pas aller chercher un partant pourrait mener à des regrets.

Dans les faits, dans un monde idéal, les Blue Jays pourraient avoir besoin d’un partant #2 pour aller chercher des gros retraits en séries.

Un Marcus Stroman, même si c’est irréaliste, serait idéal.

Mais avec la banque d’espoirs de plus en plus mince et avec la rotation très chargée, attendez-vous plus à un partant qui peut jouer à Buffalo autant qu’à Toronto.

Un Mitch White 2.0 est sans doute dans les plans du club.

Dans les faits, un lanceur avec des options des mineures, un releveur (gaucher, peut-être?) et un bâton droitier pour améliorer le banc : voilà la liste d’épicerie des Blue Jays.

Mais dans les faits, outre du renfort, ça prend de la constance de la part des gars déjà en place. Il faut que les frappeurs et les lanceurs soient hot en même temps pour gagner des matchs.

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Blue Jays de Toronto, Kevin Gausman

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