Après la saison 2015, les Blue Jays ont effectué de gros changements à la direction du club. Après avoir vu Paul Beeston prendre sa retraite, un autre Canadien (Alex Anthopoulos) est parti. Il ne voulait pas travailler sous Mark Shapiro.
C’est finalement Ross Atkins qui a pris le poste de DG et Mark Shapiro qui est devenu président.
Les deux hommes sont encore là aujourd’hui, mais le gérant de l’époque, John Gibbons, est parti. Il a depuis été remplacé par Charlie Montoyo et par John Schneider.
Mais là, le bon Gibby est sur le point de sortir un livre sur sa carrière… et on apprend que ça n’allait vraiment pas bien entre lui et ses anciens patrons.
Durant les trois dernières années de sa carrière à Toronto (2016 à 2018), il sentait qu’il n’était pas l’homme de la situation. Au début, le club allait bien, ce qui n’ouvrait pas la porte à un changement.
Mais vers la fin, tout le monde savait qu’il allait perdre son emploi après la saison 2018. Et il n’allait pas se laisser faire facilement.
Si je suis sur le point de tomber, je ne vais pas le faire sans me battre.
– John Gibbons
Il croit que Shapiro et Atkins n’étaient pas habitués à voir un gérant prendre autant de place et il suspectait leur désir d’avoir un gars qui jappait moins fort.
Mais Gibbons voulait faire les choses à sa manière et il savait qu’il avait un contrat valide et garanti jusqu’à la fin de la saison 2019. Il a donc continué d’être lui-même avant d’être congédié en 2018.
Ce que Gibbons reproche notamment à ses patrons, c’est d’avoir pris des décisions qui l’affectaient sans le consulter. Avant, il était consulté.
Mais là, il affirme que le club ajoutait de nouveaux employés à tout bout de champ et que cela affectait son travail… ainsi que toute l’organisation.
À chaque fois que je me retournais, on dirait que je fonçais dans un nouvel employé.
Là, j’ai compris pourquoi on ne pouvait pas signer Eddie ou Jose.
– John Gibbons
Gibbons affirme non seulement que les Blue Jays engageaient trop de joueurs au goût des joueurs, mais qu’en plus, cela coupait du budget pour garder des gars comme Edwin Encarnacion ou Jose Bautista.
Donc non, la relation entre Gibbons et la direction n’est pas au beau fixe, mais cela ne l’empêche pas de garder de beaux souvenirs de ses passages à Toronto.
Il affirme avoir de beaux souvenirs de la ville de Toronto et il a adoré vivre dans la ville. On le sent profondément attaché aux Jays – et il est donc blessé par la fin de match.
Rappelons qu’il a un podcast dans lequel il parle principalement des Blue Jays. Lundi, il va justement recevoir le gérant actuel du club, John Schneider.
- Jordan Walker a fait le club à Saint-Louis.
- Les Mets, eux, n’ont pas fait de place aux jeunes.
- Mike Moustakas a fait sa place à Denver.
