Si vous ne le saviez pas, Gabe Kapler, le gérant des Giants de San Francisco, a un blogue où il parle de toute sorte de sujet.
Récemment, il a publié un texte où il explique son état d’âme après la récente tuerie dans une école primaire au Texas.
Dans ce texte, il affirme qu’il ne sera plus sur le terrain pendant les hymnes nationaux. Certains diront que ce n’est pas une bonne façon de réagir. Mais Kapler explique son choix de cette façon : pour lui, être présent pendant l’hymne national, c’est d’être fier de son pays. Et, en ce moment, il n’est pas fier de l’état de celui-ci.
Quand il était jeune, son père lui a appris à défendre le serment d’allégeance quand il croyait que son pays représentait bien son peuple. Si ce n’était pas le cas, il devait protester et rester assis pendant l’hymne national.
L’hymne national des États-Unis proclame le pays comme « the land of the free » (pays de la liberté) et « home of the brave » (domicile des braves). C’est une promesse faite pas les citoyens, mais Kapler ne croit pas qu’elle soit présentement respectée. Tant et aussi longtemps que les choses ne changeront pas, il ne sera pas sur le terrain pendant l’hymne national.
Certains diront que cette décision est trop politique, mais est-ce qu’il s’agit vraiment de politique lorsque des enfants sont tués?