Nous ne sommes qu’aux balbutiements d’une longue saison, pourtant, dans certains marchés, tout va plus vite. C’est entre le cas chez les Mets de New York.
Avec une masse salariale de 375 millions de dollars, les attentes sont grandes, très grandes. Mais pour le moment, elles ne sont pas remplies et les partisans commencent à s’impatienter.
Du côté des joueurs, cependant, le son de cloche est différent, avec raison. Il n’est pas question d’appuyer sur le bouton panique, et Francisco Lindor le sait très bien.
Nous sommes encore dans une très bonne position. Nous avons gagné cinq matchs, et 85 % de notre équipe ne se sent pas encore à son meilleur. Évidemment, nous aimerions avoir une meilleure fiche. Mais je sais pertinemment que Scherzer n’est pas encore au sommet, tout comme Carrasco. Nos frappeurs, y compris moi-même, nous n’en sommes pas encore là.
Lindor a raison, certains n’ont pas encore pris leur erre d’aller, surtout dans la rotation partante. Mais, même si les Mets devront se battre jusqu’au bout face aux Braves d’Atlanta et les Phillies de Philadelphie, il n’y pas lieu de s’inquiéter. Pas pour le moment, en tout cas…
D’un autre côté, il ne faut pas se mettre la tête dans le sable non plus. Il y a des préoccupations dans le Queens, et ils devront être adressées si rien ne change dans les prochaines semaines.
Il y a fort à parier que le propriétaire Steve Cohen fera le nécessaire le moment venu.
