Expos : Jeffrey Loria se dépeint comme la victime de son passage à Montréal

Actualité, Expos

Félix Forget

Publié le 25 août 2023 à 16h06

Jeffrey Loria n’est pas exactement un homme adoré à Montréal. L’ancien propriétaire des Expos est souvent vu comme celui qui a mené le club à sa perte, alors que son passage à la barre de l’organisation a carrément été désastreux.

Clairement, il n’était pas là pour les bonnes raisons : il voulait éventuellement avoir le club à Miami, tout simplement.

Mais malgré tout ce qui a été rapporté à son sujet, Loria a quand même beaucoup de difficulté à prendre sa part du blâme. Parce que dans un nouveau livre de sa plume, il se dépeint comme la grande victime de son passage avec les Expos.

J’ai comme l’impression que ça ne passera pas très bien à Montréal, ça.

En gros, Loria explique qu’il est arrivé au sein d’une organisation où ses partenaires n’ont pas voulu collaborer avec lui. Il prétend que Pierre Michaud, l’un de ses partenaires, lui aurait dit qu’ils n’aimaient pas les Américains et les Juifs, ce qui n’a pas exactement contribué à une bonne relation.

De plus, le marché n’était pas facile à gérer pour lui : il devait payer les stations médiatiques pour diffuser les matchs (alors que c’est l’inverse habituellement) et le support des partisans était faible.

Vous ne pensiez quand même pas qu’il n’allait pas profiter de l’occasion pour tirer à boulets rouges sur les partisans, quand même.

Loria affirme que la perception publique a été influencée pour que les partisans soient amenés à le détester, alors qu’en réalité, ce sont ses partenaires qui sont les vrais méchants de l’histoire.

Clairement, sa relation avec ses partenaires semblait, au mieux, tendue.

J’ai comme l’impression que le nouveau livre de Loria ne l’aidera pas forcément à retomber dans les bonnes grâces du marché montréalais. Il ne prend aucune part du blâme quand, au final, son beau-fils et lui sont vus comme ceux qui ont mené le club à sa perte.

Et ce n’est pas en ne prenant pas la moindre part du blâme qu’il sera soudainement aimé à Montréal. Mais bon, à quoi s’attendre d’autre de la part d’un gars qui ose s’en prendre à Derek Jeter pour une vulgaire statue?

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Expos de Montréal, Jeffrey Loria

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