Édouard Julien a le potentiel pour devenir champion frappeur

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Pascal Harvey

Publié le 9 mars 2024 à 12h30

Jon Heyman, chroniqueur baseball pour le compte du New York Post et collaborateur au réseau MLB Network, ne tarit pas d’éloges à l’égard du Québécois Édouard Julien.

Selon Heyman, le joueur de deuxième coussin et premier frappeur des Twins du Minnesota est le meilleur frappeur de contact de l’équipe depuis le bref passage en ville du double champion frappeur, Luis Arraez.

Le réputé chroniqueur ajoute même que Julien a le potentiel pour devenir un jour le prochain membre des Twins à remporter un championnat des frappeurs dans la Ligue américaine.

Rappelons que Luis Arraez a réussi l’exploit en 2022, avant de récidiver dans l’uniforme des Marlins de Miami l’année suivante.

Advenant que Julien se démarque à ce point à un moment donné de sa carrière, il rejoindrait les Rod Carew, Tony Oliva, Kirby Puckett, Joe Mauer et Arraez. Une belle brochette, vous en conviendrez.

Julien est devenu un joueur régulier au sein de l’alignement du gérant Rocco Baldelli suite à quelques rappels du réseau de filiales des Twins en 2023. Il a aussi brillamment représenté son pays, le Canada, à la dernière Classique mondiale de baseball.

Depuis, le natif de Québec, ne cesse d’impressionner ses patrons et ouvrir les yeux de la planète baseball. Les commentaires de Jon Heyman sont un bel exemple de l’effet que Julien provoque dans les Majeures en ce moment.

Son camp d’entraînement 2024 est à l’image de son immense talent, lui qui frappe en ce moment pour une moyenne de .421, en plus d’avoir réussi deux longues balles et produit cinq points jusqu’à présent. Au Québec, le nom de Julien est sur toutes les lèvres et il provoque un sentiment de fierté parmi les amateurs de baseball.

Il serait fabuleux de voir Édouard Julien, un jour, devenir champion frappeur dans les Majeures. Il succèderait ainsi à Larry Walker, qui a réussi l’exploit à trois occasions (1998, 1999 et 2001, à chaque fois dans l’uniforme des Rockies du Colorado) et à Tip O’Neill, qui a dominé son sport en 1887.

Ne soyez donc pas surpris de constater qu’Édouard Julien gagne le respect de ses pairs plus rapidement que prévu et que les médias de partout en Amérique s’intéressent à lui.

Au Québec, nul doute que l’attrait pour lui est fort et il est un incontournable quand vient le temps de parler des Québécois qui frappent à porte des Majeures. Dans son cas, la porte s’est ouverte l’an passé et à moins d’une catastrophe, elle ne devrait pas se refermer de sitôt.

Abraham Toro (A’s), Charles Leblanc (Angels) et Otto Lopez (Giants), ont tous changé d’équipe durant la saison morte et ils se retrouvent tous dans de meilleurs environnements pour espérer, cette saison, trouver leur place dans les grandes ligues.

Il serait jouissif de retrouver quatre Québécois au sein d’équipes des Majeures à l’ouverture de la saison 2024. Si ce n’est pas le cas, du moins espérer un rappel durant les prochains mois.

Juste de voir son nom mentionné dans la même discussion que certains grands représentants de son équipe, Édouard Julien peut être bien fier de son début de carrière. Pour la suite, à lui de laisser parler son talent.

Tags:

Édouard Julien, Jon Heyman, Twins Du Minnesota

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