Oneil Cruz, un joueur sur lequel ma collègue Alexandra Greaves a glissé un mot dans son portrait des Pirates cet après-midi, a connu un camp d’entraînement de feu. Le jeune homme a tout cassé et est prêt pour les Majeures, mais il commencera la saison en bas.
Et il ne fallait pas s’attendre à autre chose.
Pourquoi? Deux raisons expliquent la décision des Pirates.
La première, c’est que la MLB et la MLBPA n’ont pas attaqué l’enjeu du temps de service dans les dernières négociations syndicales. Le grand arrêt-court pourra donc passer un bon deux semaines dans les mineures pour être certain de repousser son autonomie d’un an.
Mais en le gardant, par exemple, pour tout le mois d’avril, les Pirates se donneraient des chances de ne pas le voir terminer dans le top-2 de la course à la recrue de l’année dans la Nationale.
Après tout, s’il termine dans le top-2 de la course au titre de recrue de l’année, il gagnera un an de service, tel que négocié par les joueurs dans la dernière convention collective. Ça se retourne rapidement contre les joueurs, hein?
Pour un club qui vise les séries, c’est logique d’amener un jeune plus tôt. Mais pour un club qui ne fera pas les séries? Il est illogique de l’amener trop tôt et de risquer, au final, de perdre deux ans de service sur un espoir.
Je ne blâme pas les Pirates d’agir ainsi, mais je déplore le système en place. Pourquoi? Parce que ce sont les joueurs qui écopent, au final… et c’est vraiment dommage.
- Dur coup à New York.
- Toute une semaine pour le nouveau joueur des Sox.