Depuis quelques semaines, le monde du sport a les yeux rivés sur ce qui se passe du côté de l’université du Colorado. La raison? L’équipe de football universitaire, qui n’avait gagné qu’un match l’an dernier, a débuté sa saison avec une fiche de 3-0.
La vraie raison? Deion Sanders, qui a connu une illustre carrière dans la NFL tout en ayant également une belle carrière dans la MLB, est à la barre du club cette année.
Il y a fort à parier que vous connaissez Sanders, mais pour ceux qui ne le connaissent pas, laissez-moi vous le résumer ainsi : sa personnalité est encore plus forte que celle de Ronald Acuña Jr. et si les caméras l’aiment, sachez qu’il aime les caméras en retour.
On parle de quelqu’un qui s’est auto-surnommé Prime Time. Rien de moins.
Et comme Sanders est en train de faire des miracles en tant qu’entraîneur, ça fait assurément jaser partout. En fait, même dans le monde du baseball, on parle de Coach Prime, qui a notamment connu de belles années avec les Braves d’Atlanta.
Ce qui est intéressant, ceci dit, c’est que Tom Glavine et John Smoltz, qui étaient de passage au Flippin’ Bats Podcast et qui ont joué avec Sanders dans les années 1990, ne sont pas forcément surpris de voir Sanders exceller comme entraîneur.
Parce que dans les faits, les signes annonciateurs étaient là depuis un bon moment.
Selon Smoltz, l’ancienne vedette de la NFL avait tous les intangibles, l’expérience et la motivation pour devenir un excellent entraîneur. Et quand on le regarde à l’œuvre, c’est évident : Sanders est capable d’aller chercher le meilleur de ses protégés.
Quant à Glavine, il insiste sur le fait que Sanders était un coéquipier exceptionnel. Il pouvait sembler imbu de sa personne sur la place publique, mais avec ses coéquipiers, il avait le cœur à la bonne place.
Et ça, c’est sans compter son exceptionnelle habileté à se mettre en marché.
Mais clairement, quand on regarde ce que Sanders fait avec l’équipe de l’université du Colorado, on voit qu’il le fait pour les bonnes raisons. Il parvient à motiver ses joueurs de brillante façon et ça se transpose en résultats.
Avec ses deux fils (dont le quart-arrière de l’équipe) et l’athlète Travis Hunter, malheureusement blessé en ce moment, qui excelle tant comme receveur que comme demi de coin (un peu comme ce que parvenait à faire Sanders dans la NFL par moments), il est en train de bâtir quelque chose de spécial.
Pour les intéressés, d’ailleurs, l’université du Colorado est en action cet après-midi, alors qu’elle affrontera l’université de l’Oregon dans le cadre de son plus gros test de la saison, dès 15h30. Je vous recommande de l’écouter simplement quelques minutes simplement pour comprendre l’ambiance : c’est du Deion Sanders tout craché.
Et clairement, ses anciens coéquipiers des Braves ne sont pas particulièrement surpris de le voir connaître du succès. J’espère que ça perdurera, parce qu’au final, c’est le sport qui en ressort gagnant avec une autre belle histoire.
