Cody Bellinger produit des points à un rythme absurde depuis la pause des Étoiles

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Félix Forget

Publié le 2 septembre 2023 à 14h00

À pareille date l’an dernier, Cody Bellinger avait l’air d’un joueur fini. Le voltigeur, qui évoluait alors pour les Dodgers, était incapable de produire offensivement et sa seule valeur était en défensive.

Il était très loin du Bellinger qui avait frappé 47 circuits et remporté le titre de MVP lors de la saison 2019.

Au final, les Dodgers ont carrément décidé de ne pas lui soumettre une offre qualificative, si bien que Bellinger est allé poursuivre sa carrière avec les Cubs de Chicago.

Et visiblement, le changement d’air a transformé Bellinger. Sans être redevenu un grand frappeur de circuits, sa ligne de frappe (.320/.366/.549) démontre qu’il est redevenu un joueur de premier plan sur le plan offensif.

Or, ça devient encore plus impressionnant quand on regarde ce qu’il accomplit depuis la pause du Match des étoiles. En 46 matchs depuis, il a une ligne de frappe de .346/.379/.620 et il a cogné 13 longues balles.

Mais c’est surtout au niveau des points produits qu’il excelle. En fait, durant cette période, il en a amassé 52 (il en a produit un autre depuis le Tweet qui suit), ce qui le place au premier rang du circuit.

Et quand je dis qu’il est au premier rang, il n’y est pas qu’un peu : son plus proche poursuivant, Kyle Tucker, en a produit 42 depuis la pause des Étoiles.

L’avance de Bellinger est vraiment considérable.

Quand on regarde tout ça, ce n’est pas une surprise de voir que les Cubs sont au plus fort de la course aux séries dans la Nationale. Bellinger est de loin le meilleur frappeur du club, et à lui seul, il tire l’alignement vers le haut.

Il faut aussi donner un peu de crédit aux gars qui se rendent sur les buts pour lui permettre de produire ces points-là, mais il n’en demeure pas moins que Bellinger fait le gros du travail.

Bellinger, qui sera joueur autonome au terme de la saison, est en train de s’acheter un contrat des plus faramineux sur le marché de l’autonomie. J’ai la curieuse impression que cet hiver, il n’aura pas à se contenter d’un simple pacte d’un an.

Et vous savez quoi? Avec les Cubs qui ont de bons moyens financiers, il me semble que ce serait une bonne idée pour le club de le conserver à long terme. Mais clairement, ils vont devoir se battre, parce que ce ne seront pas les équipes intéressées qui manqueront.

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Cody Bellinger, Cubs de Chicago

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