On s’attendait à ce que ce soit une promenade dans le parc dans le groupe C pour les États-Unis à la Classique mondiale de baseball, mais ce fut loin d’être le cas.
Il aura fallu une courte victoire par la marque de 3-2 face à Colombie pour voir les champions en titre passer à la ronde suivante, et ce, en tant que deuxième meilleure formation du groupe, tout juste derrière le Mexique.
C’aurait été la première fois que les Américains n’auraient pas franchi la phase de groupe à la Classique mondiale.
Mookie Betts et Mike Trout auront été les héros de cet important gain, combinant cinq coups sûrs en huit présences au bâton. Pour le reste de la formation offensive, ce fut toutefois plus difficile, comme depuis le début du tournoi d’ailleurs.
Su la butte, une succession de six lanceurs ont fait leur apparition derrière le partant Merrill Kelly qui aura lancé les trois premières manches de la rencontre.
Du côté de la Colombie, la déception était palpable, puisque tous les espoirs étaient permis à la suite de leur bon départ à la Classique. Les Colombiens n’ont cependant à rougir de rien, ayant battu l’équipe numéro un du groupe et ayant poussé les Américains à la limite.
Le focus des États-Unis se tourne maintenant vers le Venezuela, qu’ils affronteront samedi soir à Miami dans le cadre du dernier match de quarts de finale du tournoi. Les Vénézuéliens n’ont toujours pas subi la défaite dans le tournoi jusqu’à maintenant, eux qui trônent au haut du groupe D devant Porto Rico.
Le congé de deux jours risque de faire un grand bien à la formation américaine, car il faudra trouver une solution à la disette offensive si elle veut répéter ses exploits de 2017.