On le sait, le joueur d’arrêt-court des Rays de Tampa Bay est dans l’eau chaude alors qu’il fait face à des accusations d’abus sexuel sur un mineur dans sa République dominicaine natale.
Mais ses déboires ne s’arrêteront pas aux frontières de son pays.
En effet, selon deux avocats spécialisés en immigration qui ont travaillé avec des joueurs et des clubs des ligues majeures, Franco ne sera probablement pas autorisé à entrer aux États-Unis.
C’est ce qu’avance entre autres Javad Khazaeli, un ancien procureur de l’immigration et des douanes américaines qui travaille maintenant dans un cabinet privé.
À moins d’une disculpation complète dans cette affaire, où il s’avère que tout cela a été inventé, je ne le vois pas revenir de sitôt, voire jamais.
La présence de Franco au camp printanier et sa disponibilité pour au moins le début de la saison 2024 semblent donc en péril, et ce, avant même que le baseball majeur n’envisage une quelconque action.
Même si un juge de la République dominicaine a statué vendredi dernier que Franco était libre de quitter le pays, mais qu’il devait y revenir une fois par mois pour comparaître devant les autorités, cela ne garanti en rien une entrée aux États-Unis d’Amérique.
Le gouvernement américain pourrait révoquer le visa de Franco au motif qu’il peut être considéré comme une menace pour la sécurité publique sur la base des allégations à son endroit.
Si Franco n’est pas en mesure d’entrer aux États-Unis d’ici le match d’ouverture des Raies, ces derniers n’auraient d’autre choix que de le placer sur la liste restrictive, l’empêchant ainsi d’être payé, puisqu’il ne pourrait pas remplir les obligations de son contrat.
Dans ce cas, le Dominicain perdrait les 174 millions de dollars restants sur le contrat de onze ans et 182 millions de dollars qu’il a signé en novembre 2021.
