Blue Jays : Orelvis Martinez doit connaître un gros camp d’entraînement

Actualité, Blue Jays

Charles-Alexis Brisebois

Publié le 1 février 2024 à 16h30

Chez les Blue Jays de Toronto, le camp d’entraînement 2024 sera important. Et ça tombe bien : il commencera sous peu.

Ça ne paraît pas en raison de la neige dehors, des agents libres qui n’ont pas trouvé preneur et des trous dans plusieurs alignements, mais dans deux semaines, les lanceurs et les receveurs seront au boulot.

Bref. Tout ça pour dire qu’à Dunedin, il y aura des enjeux à surveiller. Le plus gros, sans surprise, sera la façon dont Alek Manoah va répondre à l’adversité après une saison 2023 horrible.

Tant qu’on ne lui donne pas un poste tout cuit dans le bec…

Il est celui qui aura le plus à se faire pardonner, mais des gars comme Alejandro Kirk, George Springer, Vladimir Guerrero Jr. et Daulton Varsho devront aussi en donner plus.

On devra surveiller si les lanceurs qui ont livré la marchandise en 2023 seront en mesure de faire de même en 2024. Ce sera sensiblement le même personnel.

Puis, on verra si un jeune sera en mesure de percer l’alignement.

S’il y a un jeune qui doit être surveillé, c’est Orelvis Martinez. Le jeune homme, fraîchement ajouté au top-100 des meilleurs espoirs de la ligue, a le potentiel pour y arriver.

Ce qu’il faut savoir, c’est que même si c’est dans le champ extérieur que de la profondeur serait nécessaire, il manque de star power dans l’avant-champ.

Oui, Vladimir Guerrero Jr. (qui est toujours sans contrat, en passant) est là, tout comme Bo Bichette. Mais au troisième but? Au deuxième but?

Cavan Biggio, David Schneider, Isiah Kiner-Falefa et Santiago Espinal sont tous là. Ils peuvent combler les deux postes en groupe, mais disons que ce n’est pas le groupe le plus inspirant.

Dans les trois dernières années, les Jays ont toujours eu au moins un gros nom (Marcus Semien et Matt Chapman) pour avoir plus de stabilité à l’avant-champ.

Mais cette année? Ce ne sera pas le cas. Pas jusqu’à preuve du contraire, à tout le moins.

C’est pour ça que si Orelvis Martinez se levait au camp, il pourrait prendre la 13e place disponible à l’attaque et aider le club.

Parce que s’il gagne un poste au camp, ce sera en raison de son bâton. Il est très mystérieux (au niveau du potentiel, son plafond est haut, mais son plancher est bas), mais il frappe bien.

Il est normalement destiné à jouer au troisième but, mais en septembre 2023, les Blue Jays ont fait de lui un joueur de deuxième but à temps plein dans le AAA, question d’ajouter des cordes à son arc.

Il peut donc jouer au deuxième but et au troisième but. C’est ce dont le club a besoin.

Réalistement, il commencera la saison à Buffalo et il devra se mériter un rappel en cours de route. Ceci dit, il fait clairement partie des espoirs qui peuvent changer la donne en 2024 à Toronto.

  • Où Juan Soto devrait-il frapper, idéalement?
  • Jake Diekman à New York?
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Blue Jays de Toronto, Orelvis Martinez

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