Depuis son arrivée avec les Yankees de New York, le gérant Aaron Boone ne laisse personne indifférent, surtout en raison des ses décisions souvent controversées.
Que ce soit la gestion de l’enclos de relève, la formation des alignements de départ, en passant par le choix d’amener Aaron Hicks (oui oui, vous avez bien lu) comme frappeur suppléant, Boone connaît une saison difficile malgré l’excellente performance de son équipe.
Et le match d’hier face aux Blue Jays de Toronto ne fait pas exception. Avec le point gagnant posté au deuxième coussin, en l’occurrence Cavan Biggio, le skipper a décidé d’affronter le dangereux Vladimir Guerrero Jr.
Comme explication après le match, Boone s’est défendu en disant que le frappeur suivant, Alejandro Kirk, était lui aussi une menace. Selon lui, il fallait choisir son poison.
Euh, ok Aaron…Il y avait encore de la place sur les buts pour Kirk et la chose à faire était d’affronter Matt Chapman. Le poison que représente Chapman est beaucoup moins mortel et l’antidote était dans la main de Clarke Schmidt.
Tout cela pour dire que le gérant des Bombardiers du Bronx devra être meilleur si la formation new-yorkaise veut aspirer aux grands honneurs.
Lors de la danse automnale, toutes les décisions, et je dis bien TOUTES les décisions, ont une importance capitale sur l’issue des rencontres. On n’a qu’à penser à certains choix qu’ont fait Kevin Cash et Dave Roberts par le passé, entre autres, pour se rendre compte que ça ne tient qu’à un fil.
Il est vrai que l’importance du match d’hier était plus considérable du côté des Geais Bleus, mais ce ne sera pas le cas en séries éliminatoires. Il ne sera plus permis de se faire « outcoacher » par un gérant par intérim comme ce fut le cas hier soir à Toronto.
Pour le moment, Boone n’a prouvé à personne qu’il pouvait être la solution à la disette de 13 ans des Yankees. Ce sera à lui de renverser la vapeur.
