Le moins que l’on puisse dire, c’est que le dossier Yoshinobu Yamamoto a fait jaser dans les dernières semaines, que ce soit en raison du processus de négociations, du fait qu’il ait finalement atterri avec les Dodgers le Los Angeles, encore eux, ou du lucratif contrat signé par le Japonais.
D’ailleurs, revenons un peu sur cette dernière partie, soit le pacte de 12 ans et 325 millions de dollars, un record pour un lanceur.
Comme on le sait, cette entente comprend deux options de sorties, soit au terme des campagnes 2029 et 2031. L’homme de 25 ans pourrait donc être en lice pour un contrat encore plus élevé dans quelques années s’il performe au niveau attendu contre les frappeurs de la MLB.
Cependant, selon Associated Press, ces options seraient conditionnelles à la santé du bras du lanceur au cours des six premières années du contrat.
Si Yamamoto devait subir une opération de type Tommy John ou devait passer plus de 134 jours consécutifs sur la liste des blessés avec un problème au coude droit entre 2024 et 2029, ses chances de retrait seraient retardées après les saisons 2031 et 2033.
En l’absence d’une blessure au coude, il pourrait se retirer après 2029 et 2031, comme susmentionné.
Il est intéressant de noter que le contrat comprend également une clause de sortie conçue pour l’empêcher d’être échangé, ou presque.
En effet, toujours selon Associated Press, si les Dodgers échangent Yamamoto, cela conférerait au Nippon une clause de retrait qui lui permettrait de devenir libre comme l’air à la fin de cette campagne.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une véritable protection contre une éventuelle transaction, il sera donc très difficile de le transiger, puisque l’équipe qui acquerra ses services devra tenir compte de la possibilité que Yamamoto parte l’hiver suivant.
Les Dodgers ne semblent donc jamais faire les choses comme les autres.