Hier, sans grande surprise, Tony La Russa a annoncé sa retraite. Celui qui a 78 ans aujourd’hui a des problèmes de coeur et ses médecins ne veulent pas le voir subir autant de stress.
Évidemment, on sait qu’il a été vivement critiqué depuis son retour. Après avoir quitté son poste de gérant à Saint-Louis après la Série mondiale de 2011, La Russa a travaillé dans le baseball, mais pas comme gérant.
Puis, en vue de la saison 2021, le proprio des White Sox l’a sorti de la retraite pour le placer comme gérant des Sox… et la catastrophe annoncée est survenue : il n’arrivait pas à connecter avec ses gars et le club n’a pas réussi, en 2022, à atteindre son plein potentiel.
Et ça, La Russa l’a réalisé.
Oui, il a quitté en raison de sa santé, mais clairement, il a été en mesure de reconnaître que les performances de son club n’étaient pas à la hauteur.
Il a affirmé avoir été engagé pour apporter du leadership et du support et que la fiche des siens est la preuve qu’il a failli à la tâche.
Évidemment, il a quand même connu une grande carrière. Il est le deuxième gérant le plus victorieux de l’histoire de la ligue, ce qui n’est pas rien.
Sa fin de carrière va teinter son long parcours, mais il ne faudrait pas se souvenir que de son deuxième passage à Chicago.
Ce sera donc à quelqu’un d’autre d’apporter le leadership dont le club a besoin. Parce que oui, le club en a besoin… et la preuve, ce sont les propos du releveur Liam Hendriks.
Le closer des White Sox a affirmé que le club avait besoin d’un gérant strict pour redresser le club parce que ça ne jouait pas assez serré.
À quel point?
Au point où le releveur tentait d’y aller souvent pour le retrait sur des prises parce qu’il ne faisait pas vraiment confiance à sa défensive. Ouch.
Autant pour redresser l’esprit d’équipe que le jeu en général, les White Sox ont besoin d’un bon gérant pour tenir le groupe serré.
Qui sera l’heureux élu?
