Depuis que Steve Cohen est le propriétaire des Mets de New York, il y a un petit quelque chose qui a changé au sein du club. Dans les dernières années, les Mets étaient constamment au cœur d’histoires plus folles les unes que les autres, mais cette année, on sent qu’il y a un peu plus de sérieux dans l’organisation.
Bon, Francisco Lindor s’est quand même blessé en fermant la porte de sa chambre d’hôtel trop fort sur ses doigts récemment, mais dans l’ensemble, il y a moins d’histoires du genre cette année.
Et sans grande surprise, ce nouveau sérieux amène des résultats, alors que les Mets trônent au sommet de l’Est de la Nationale (les Braves sont cependant sur toute une séquence et ils se rapprochent tranquillement).
Or, il ne faut pas oublier que les Mets ont acquis beaucoup de talent dans les derniers mois grâce aux gros moyens financiers de Cohen, et évidemment, ça a joué un rôle aussi.
Mais alors que l’équipe va bien et que la date limite des transactions approche tranquillement, Cohen, qui débourse déjà plus de 260 millions $ pour ses joueurs, se dit prêt à payer encore plus cette année pour gagner.
En gros, ce qu’il faut lire ici, c’est que Cohen a l’intention d’être acheteur et qu’il n’aura pas peur d’aller chercher des gros salaires s’ils produisent sur le terrain.
Cependant, les Mets sont déjà très proches de la « taxe Cohen », une nouvelle taxe de luxe instaurée dans la dernière convention collective et qui prend effet à 290 millions $. Elle ne porte pas officiellement le nom de Cohen, mais c’est le nom qui lui a été donné officieusement au sein de la MLB.
Au-delà de ce seuil, chaque dollar est taxé à 80 % pour les propriétaires. Ainsi, si les équipes veulent dépenser plus que 290 millions $, chaque dollar dépensé en coûtera presque deux.
Ça fait réfléchir.
Mais malgré tout, ce ne serait pas surprenant de voir les Mets être acheteurs. Certes, les retours de Jacob deGrom et de Max Scherzer seront leurs plus grosses « acquisitions », mais on pourrait les voir être dans la course pour des gars comme Josh Bell, Trey Mancini ou des releveurs, par exemple.
Le nom de Willson Contreras circulera lui aussi, évidemment, mais comme les Mets n’ont pas forcément envie de vider leur banque d’espoirs, il pourrait être un peu trop dispendieux (sur le plan des atouts à donner pour ses services, et non sur le plan monétaire).
Bref, on verra si les Mets sortiront le grand jeu dans les prochaines semaines, mais connaissant Cohen, il ne restera certainement pas les bras croisés d’ici là. L’équipe connaît trop de succès actuellement pour qu’elle n’ajoute pas un peu de renfort.
