Ross Stripling aimerait bien rester à Toronto en 2023

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 9 octobre 2022 à 18h03

Les Blue Jays tenteront, dans les prochains jours, de se remettre d’une difficile défaite.

Le club de la Ville-Reine a perdu en laissant aller une grosse avance et il faudra, au sein de l’organisation, se l’expliquer. Après tout, c’est une autre année où le coeur des Jays ne gagne pas en séries…

La dernière victoire des Blue Jays en séries remonte à 2016. Depuis ce temps-là, tous les joueurs sont partis et les nouveaux gars doivent prouver qu’ils peuvent, eux aussi, gagner des matchs.

Mais pour ça, des ajustements devront être apportés. Pas de gros changements, mais des ajustements pour solidifier le groupe de John Schneider.

Ce dernier devrait d’ailleurs revenir en 2023.

Après tout, le club ne veut pas être victime d’une malédiction de Toronto comme celle qui afflige visiblement les Maple Leafs…

D’abord, il faut noter que le club n’aura pas de gros départs de masse via le marché des agents libres. Ross Stripling, David Phelps et Jackie Bradley Jr. sont les trois gros noms qui seront libres comme l’air cet hiver. Il serait dommage de perdre Stripling, mais il n’y a pas de vedette qui peut quitter.

Notons d’ailleurs qu’il n’allait pas dire le contraire, mais que le lanceur est ouvert à rester.

Après la saison 2023, la situation sera différente et plusieurs joueurs (Hyun-Jin Ryu, Matt Chapman, Teoscar Hernandez, Whit Merrifield, Lourdes Gurriel Jr., Raimel Tapia, Anthony Bass et Adam Cimber) pourront quitter. Notons que Merrifield a une option mutuelle en 2024 (18 M$) qui devrait être rejetée, ce qui en fera sûrement un agent libre.

C’est donc dire que l’an prochain, le club devra profiter d’une certaine fenêtre et ne devra pas manquer son coup avant de voir certains joueurs quitter.

Pour faire un bout de chemin, un bon partant et de l’aide en relève devront être ajoutés – et ça, c’est même si Phelps et Stripling demeurent en ville.

Donc cet hiver, en plus de certaines prolongations de contrats à long terme pour des futurs agents libres ou pour des jeunes comme Bo Bichette, Vladimir Guerrero Jr. et/ou Alek Manoah, Ross Atkins devra faire passer son club au prochain niveau. Rien de trop grave.

Tags:

Blue Jays de Toronto, Ross Stripling

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