Blue Jays : une élimination difficile à digérer

Actualité

Charles-Alexis Brisebois

Publié le 9 octobre 2022 à 10h26

Vendredi soir, Alek Manoah l’a échappé contre les Mariners. À ce moment-là, Luis Castillo était en pleine forme et les Blue Jays ont été obligés de se rabattre sur le match de samedi.

Kevin Gausman a bien fait, mais la relève a flanché. Au final, une avance de 8-1 a fondu comme neige au soleil pour mettre la table à l’une des plus grosses remontées de l’histoire des séries.

Sept points d’écart, c’est quelque chose.

Évidemment, cela ouvre la porte aux Mariners, qui vont officiellement jouer des matchs de séries à Seattle pour la première fois depuis 2001. On peut comprendre leur satisfaction.

https://twitter.com/Mariners/status/1578911986129043456

Mais à Toronto, c’est différent.

Dans le camp des Blue Jays, un club qui a manqué les séries en 2021 par un match, on le voit comme une autre occasion manquée de faire un bout de chemin en séries.

L’effondrement gigantesque du match #2 a fait ressortir les jokes de « Toronto s’effondre en séries » puisque ça ressemble, évidemment, à ce que les Maple Leafs auraient fait.

Les « Blew Jays », soit les Jays qui ont échappé une avance, ont d’ailleurs fait la une du Toronto Sun.

Les Jays, c’est un groupe tissé serré. Tout le monde joue pour tout le monde et les longs mois passés sur la route durant la pandémie (en raison des frontières) ont soudé le core du club.

Ceci dit, en séries, les résultats tardent à arriver.

Depuis trois ans, les Jays ont plus de victoires que 11 clubs dans l’Américaine, mais les résultats tardent à paraître en séries.

Après tout, de 2020 à 2022, les Jays ont une fiche de 0-4 en séries. On parle de deux défaites contre les Rays (2020) et de deux revers contre Seattle.

Une chose est certaine : l’effort des gars n’est pas à remettre en doute. Pourquoi? Parce que les meneurs de l’équipe ont tout donné.

On peut reprocher bien des choses à George Springer, mais ce gars-là se donne toujours, et ce, même s’il est blessé.

Hier, ça a tout pris pour le sortir du match, même s’il est « assez amoché », selon son gérant.

Évidemment, ça aura pris le jeu dont tout le monde parle (quand Springer et Bo Bichette sont entrés en contact) pour le sortir du jeu.

Quand les deux gars ont été vus par terre, on dirait que ça a sonné les cloches pour tout le monde : ce match-là devenait un brin hors de portée.

Mais si l’effort n’est pas en jeu, c’est que la composition du club devra quand même changer un brin. Le coeur de l’équipe sera de retour, mais…

Mais ça va prendre des ajouts. Ça va prendre des gars qui sont en mesure d’aider le club à passer au prochain niveau pour 2023.

Est-ce que cela passe par des ajouts sur le monticule? Je pense que oui, mais ce sera à suivre durant la saison morte du baseball majeur.

En ce moment, seul Ross Stripling, David Phelps et Jackie Bradley Jr. sont des joueurs qui peuvent partir via le marché de l’autonomie. À part Stripling, ce ne sont pas les plus gros morceaux du club.

Les dirigeants du club vont donc avoir de gros joueurs de retour, mais clairement, des ajouts devront être faits pour passer au #NextLevel, comme le veut le slogan 2022 du club.

Tags:

Blue Jays de Toronto

Articles similaires

Charles-Alexis Brisebois

Sébastien Berrouard

Félix Forget