Avant le début de la saison, les Blue Jays de Toronto ont envoyé Randal Grichuk chez les Rockies du Colorado. En retour? Raimel Tapia s’amenait à Toronto.
Ce n’est pas que les Jays n’aimaient pas Grichuk. Oui, il manquait de constance, mais le problème était que Grichuk se voyait comme un régulier, ce qu’il ne pouvait pas être à Toronto.
Au lieu d’avoir un frappeur droitier capable de frapper pour la puissance, les Jays ont obtenu un gaucher rapide qui est plus un gars de moyenne.
C’est le genre de gars que si tu ne mets pas dans ton alignement partant – comme ce soir – pour une joute, personne ne chiale.
Mais c’est aussi le genre de gars qui est bien utile quand il est en action.
Depuis deux mois, Tapia a un OPS de .961. Il a aussi 12 doubles, 22 points produits (dont 10 contre Boston récemment) et quatre longues balles. En fait, depuis 50 matchs, il a le quatrième meilleur OPS de l’organisation, ce qui n’est pas rien.
Ce qui est intéressant, c’est que Grichuk et Tapia comblent chacun les besoins de leur équipe. Au Colorado, Grichuk joue souvent (82 matchs, 315 apparitions au bâton) et s’il a une moyenne plus basse à .248, il a quand même 43 points produits, neuf longues balles et 73 coups sûrs.
Tapia, lui, frappe pour .286 (en 77 matchs et 266 apparitions au bâton), a cinq longues balles et 35 points produits. Il est moins puissant que Grichuk, mais il apporte une dimension différente en étant plus souvent sur les sentiers.
Il peut arriver en fin de match pour jouer un rôle spécifique.
Présentement, je pense que tout le monde doit se retrouver satisfait. Autant les deux joueurs que les deux organisations ont un rendu intéressant quelques mois après la transaction.
- Buck Martinez est de retour.
- Plusieurs espoirs des Blue Jays ont signé un contrat, mais pas Jérémy Pilon.
- Yusei Kikuchi pourrait lancer jeudi.
- Miami : tout le monde est à échanger… sauf Sandy Alcantara.
- Triste réalité du baseball.
