On peut comprendre pourquoi Max Scherzer a accepté d’être échangé aux Rangers

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 30 juillet 2023 à 18h30

Je vais être honnête : je ne pensais pas que Max Scherzer pouvait être échangé cet été. J’avais le sentiment qu’il allait finir l’année à New York.

Mais visiblement, j’ai sous-estimé la capacité des Mets à faire un virage à 180 degrés avec un bateau de plus de 400 M$, taxe de luxe incluse.

En fait, je recommence : j’ai sous-estimé la capacité de Steve Cohen à retenir de l’argent. Pas moins de 36 M$ sur 15 mois seront retenus par les Mets pour avoir un espoir de qualité.

Je pense que je ne suis pas le seul puisque bien des gens à New York sont étonnés de voir les Mets avoir bougé de la sorte.

Mais ce n’était pas tout. Pour que la transaction soit officielle, les Mets et les Rangers avaient besoin que Max Scherzer donne son accord.

Évidemment, il y avait des plus et des moins. Par exemple? Aller jouer dans un État sans impôt, c’est un plus pour lui. Quitter New York et les camps d’entraînement en Floride, c’est un moins.

Activer dès maintenant son option de 43.3 M$, c’est… neutre. ll n’aurait pas craché sur un tel montant avec ses performances de 2023.

Mais le gros plus, celui qui a fait en sorte qu’il a sans doute déraciné sa famille, c’est que les Rangers sont capables de gagner.

On n’a qu’à regarder le classement, où on y retrouve le club au sommet de la division Ouest de la Ligue américaine, pour s’en rendre compte.

Mais c’est plus que ça.

Quand Scherzer a signé à New York, il a crédibilisé l’organisation et il l’a fait parce que le club était prêt à tout pour gagner.

Maintenant qu’on sait que la recette actuelle n’est pas la bonne, on se rend compte que le vétéran, qui veut une deuxième bague de la Série mondiale, a dit oui à une transaction vers un club qui veut gagner.

En fait, ne trouvez-vous pas que les Rangers ressemblent aux Mets (et aux Padres) des dernières années? On parle d’une organisation qui met de l’argent en masse sur la table pour gagner.

Et eux, comparé aux Padres et aux Mets, ça fonctionne.

Entre Marcus Semien, Corey Seager et Jacob deGrom, un ami de Scherzer de l’époque des Mets, le club n’a pas eu peur de sortir le portefeuille dans les denrières années.

Scherzer, un ancien représentant syndical qui veut le mieux pour les joueurs, doit reconnaître le tout et aimer se joindre à un tel groupe.

Après tout, les Rangers sont exactement là où il espérait voir les Mets il y a une vingtaine de mois, soit au moment de signer son contrat.

Si tout va bien, Scherzer devrait faire les séries en 2023 et en 2024. Et si tout va bien dans son processus de remise en forme suite à un Tommy John, deGrom pourrait être là en 2024.

Et ce n’est pas comme si les Rangers avaient choisi de s’asseoir sur leurs lauriers. Depuis un mois, Aroldis Chapman et Chris Stratton se sont joints à l’enclos.

Scherzer et Jordan Montgomery, comme joueur de location, sont débarqués dans la rotation. deGrom et Nathan Eovaldi (blessé) sont donc remplacés.

Parce que les Rangers ont une attaque dévastatrice et un personnel de lanceurs revampé, on doit croire qu’ils feront peur rendu en octobre.

Bruce Bochy n’est pas sorti de la retraite pour rien, n’est-ce pas?

10e manche
  • Un homme en demande.
  • Une machine.
  • Adam Duvall à Philly?
  • Nicky Lopez à Atlanta.
Tags:

Max Scherzer, Mets de New York, Rangers du Texas

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