Dans le monde du sport, quand ça va mal, c’est le gérant/entraîneur qui est visé en premier. Après tout, il est plus facile de changer un gars qu’un club au complet. Ou que de changer le DG…
Mais parfois, on juge qu’il faut de la stabilité.
Chez les Mets, c’est justement ce qui vient d’être fait par Billy Eppler, le DG de la formation, envers Buck Showalter, dont la tête est mise à prix par certains fans dans le Queens.
Le DG n’a pas dit que tout allait bien, mais que le club avait confiance en Showalter pour permettre aux Mets de retrouver le chemin de la victoire.
Cela a été fait avant le match d’hier, qui a été remporté par les Mets au compte de 5-1 à Pittsburgh. Kodai Senga (sept manches) a été excellent, par ailleurs.
Mais c’était seulement la deuxième victoire du mois. Après avoir commencé le mois avec un W contre Philly, les Blue Jays et les Braves ont balayé les séries suivantes.
Et comme New York a donné 14 points aux Pirates vendredi, ça faisait sept revers de suite.
On ne doit pas forcément être surpris de voir les Mets ne pas tout brasser. Après tout, Steve Cohen ne panique pas et il ne veut pas faire comme George Steinbrenner avec les Yankees dans le temps.
En fait, il veut visiblement plus faire comme Hal, son fils qui est aujourd’hui à la tête des Bombardiers du Bronx : être patient.
Ce n’est pas comme si injecter PLUS d’argent dans le club allait tout sauver de toute manière, non?
Le club va donc, si on se fie aux paroles publiques, continuer de faire confiance à un gérant qui a été mis en place en raison de son expérience.
Mais on sait aussi ceci : si ça va mal et qu’il perd finalement son emploi, il n’aura pas été le premier à recevoir le fameux baiser de la mort.
