Le propriétaire des Padres ne comprend pas les critiques en lien avec sa masse salariale

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 23 février 2023 à 17h00

Vous souvenez-vous, il y a quelques années, quand on critiquait les petits marchés qui ne dépensaient pas beaucoup?

Les temps ont changé puisque maintenant, ce sont les marchés aux grosses masses salariales qui se font surtout critiquer.

Évidemment, il y a encore des critiques envers les petits marchés, mais on en parle moins depuis que Steve Cohen a décidé de passer en deuxième vitesse.

Mais surtout, il y a les Padres, un marché qui est petit sur papier, mais dont le proprio ne semble pas s’en rendre compte, selon les dires de certaines personnes.

Parce que San Diego est limité géographiquement (l’océan à l’Ouest, le Mexique au sud, le désert à l’est et Los Angeles au nord), il y a une limite à la portée du club.

Mais ça, le proprio s’en fout : il veut gagner.

Alors que tout le monde me demande si je peux maintenir un tel payroll, je leur demande si notre parade sera sur l’eau ou sur la route.

– Peter Seidler, propriétaire des Padres

On va se le dire : c’est une réponse de champion. Celui qui ne fait rien pour ménager les efforts pour ramener un championnat à San Diego.

Sans aucun autre club (la MLS pourrait débarquer sous peu, mais en ce moment, c’est ouvert) en ville depuis le départ des Chargers pour Los Angeles, le chemin est ouvert et Peter Seidler veut en profiter.

Même Rob Manfred se demande si c’est soutenable pour San Diego, ce qui semble vraiment donner du gaz au club en ce moment.

Après tout, il y a toujours du risque.

Chaque fois que les haters critiquent le club ou qu’un autre propriétaire (comme celui des Rockies) dit que ça fait mal paraître le baseball, ça motive les gens à San Diego.

Ils méritent du succès en 2023.

Tags:

Padres de San Diego, Peter Seidler

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