La résilience de Charles Leblanc

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Maxime Trudeau

Publié le 25 juillet 2023 à 18h30

Il y a toujours lieu de se réjouir lorsqu’un Québécois connaît du succès, peu importe le domaine. Il y a encore plus lieu de mettre en lumière les accomplissements, surtout lorsqu’il s’agit de réalisations non traditionnelles et au niveau international, de surcroît.

C’est exactement ce que le natif de Laval, Charles Leblanc, a accompli la saison dernière en réalisant son rêve de jouer dans la MLB. C’est aussi ce qu’il continue d’accomplir avec sa carrière de joueur de baseball professionnel.

La force de caractère

Ce n’est pas compliqué dans la vie : si tu veux quelque chose, il faut travailler fort. Plus fort que les autres. Faire les sacrifices nécessaires pour atteindre les plus hauts sommets.

C’est exactement ce qu’a fait Leblanc tout au long de sa vie. Ce n’est pas rien de quitter son domicile à l’âge de 16 ans et changer de pays, dans l’optique d’atteindre son objectif. Être loin de ses proches, dans un environnement totalement inconnu dont on ne parle pas la langue. Car, oui, il est certes que la barrière linguistique est un obstacle à surmonter.

Ce ne fut pas de tout repos, mais le principal intéressé de ce texte en garde un beau souvenir. Il s’est noué des liens d’amitié un peu partout où il est passé. Il a aussi connu pas mal de succès, notamment à l’Université de Pittsburgh. Il a attiré l’attention des dépisteurs et il a été repêché par les Rangers du Texas en quatrième ronde en 2016, ce qui n’est pas rien. C’était la deuxième fois qu’il se faisait repêcher, après avoir été sélectionné en 2013 par les Brewers de Milwaukee en 33e ronde.

Au final, comme nous savons tous, c’est avec l’organisation des Marlins de Miami qu’il aura fini par réaliser son rêve, et ce, dans des débuts fracassants. On ne parlait que de lui et de ses exploits. Il a même été invité à la populaire émission Tout le monde en parle! Au-delà de se tailler une place dans les Majeures, il s’est taillé une place dans le cœur des amateurs. 

Destiné à aimer le baseball

Alors que pour plusieurs jeunes garçons du Québec et du Canada, le choix naturel de la pratique d’un premier sport est le hockey, ce fut loin d’être le cas pour l’homme maintenant âgé de 27 ans. Pour ce faire, il peut remercier son père, Paul, un être humain aux valeurs profondes et ami de ce blogue. Sûrement que ses racines acadiennes y sont pour quelque chose!

Pour reprendre les mots de Leblanc, grâce à son père, il est né et a grandi avec une casquette des Expos sur la tête. Étant né en 1996, les Expos ont fait partie de sa vie jusqu’à ce qu’ils quittent Montréal vers Washington en 2004. Il était même présent lors du tout dernier match à domicile au Stade olympique.

Depuis le début de l’année, Leblanc s’aligne avec les Jumbo Shrimp de Jacksonville au niveau AAA. D’ici à un rappel avec le grand club, le Québécois continuera de se vouer corps et âme, comme il l’a toujours fait, afin de retourner dans le show, là où il mérite amplement sa place.

10e manche
  • Grosse prolongation de contrat en vue à Saint-Louis?
  • Tyler O’Neil devrait être avec les Cards après la date limite.
  • Un nom à surveiller?
  • Aaron Judge progresse.
  • Kris Bryant est blessé.
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