Kevin Pillar se souvient de Toronto

Blue Jays

Maxime Trudeau

Publié le 21 novembre 2023 à 20h00

Dans le cadre d’un entretien relax et léger d’entre-saison, le voltigeur Kevin Pillar a été plus qu’élogieux à l’endroit de son ancienne formation, les Blue Jays de Toronto. Il est toujours agréable d’entendre de tels propos venant d’un joueur, surtout lorsque ledit propos est sincère, honnête et vulgarisé avec son cœur.

Après tout, le commun des partisans aime son équipe et c’est important pour lui de savoir que cet amour est réciproque chez les membres qui la constitue.

Un début de carrière marquant et des accomplissements individuels et collectifs

L’Américain de 34 ans a cité plusieurs raisons pour lesquelles son passage au Canada l’a profondément marqué. Tout d’abord, les Blue Jays sont l’organisation qui lui a octroyé un vote de confiance en le sélectionnant en 32e ronde du repêchage amateur de 2011.

Il a ensuite fait part que c’est à cet endroit qu’il a passé la majorité de sa carrière. En effet, de ses 1114 matchs en MLB, 695 de ceux-ci ont été disputés en arborant la casquette des Jays. Toronto lui a offert une stabilité qu’il n’a plus retrouvée. Il n’a jamais disputé plus d’une saison avec la même formation depuis que les Blue Jays l’ont échangé aux Giants de San Francisco en début de campagne 2019. Il venait de passer les six saisons précédentes en sol canadien.

Pillar se souvient aussi des parcours en séries éliminatoires. Il tire une fierté d’avoir été membre de la formation qui a ramené Toronto en séries après une disette de 21 ans. Toronto n’avait pas disputé de baseball d’octobre depuis la conquête de ses deux championnats consécutifs de 1992 et 1993. Par deux fois, en 2015 et 2016, les Blue Jays se sont rendus jusqu’à la série de championnat, s’inclinant malheureusement à chaque fois. Il était aux premières loges pour voir le fameux batflip de Jose Bautista!

Une ville inspirante

En plus d’avoir de bons mots sur l’organisation en soi, Pillar n’a eu que de bons mots sur la ville de Toronto. Il a souvenir de comment la ville vibre au rythme des Blue Jays, plus particulièrement lors des séries éliminatoires, évidemment.

Il appréciait le fait de pouvoir se rendre au stade à pied et ne pas être obligé de posséder une voiture. Il adorait aussi la culture vibrante de la ville aux abords du Lac Ontario, notamment celle culinaire. Ayant grandi aux États-Unis, vivre au Canada durant plusieurs années aurait pu être déstabilisant pour plusieurs, mais pas pour lui. Au contraire.

Bien qu’il ait apprécié chaque formation et chaque ville avec lesquelles il s’est aligné, Toronto occupera à jamais une place importante pour lui.

La suite des choses

Pillar est agent libre et tout indique qu’il ne sera pas de retour avec les Braves d’Atlanta en 2024. Le vétéran qui aura 35 ans en janvier attendra la bonne offre cet hiver.

Il ne sera pas la priorité sur le marché des agents libres (la palme revenant à Shohei Ohtani). Par contre, qui sait si une formation ne se laissera pas tenter par ses services en cas de blessures et pour encadrer les jeunes, disons!

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Blue Jays de Toronto, Kevin Pillar

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