Joueur autonome pour la première fois de sa carrière, le Canadien Joey Votto ne cesse de caricaturer la situation.
Cette fois-ci, le natif de Toronto compare son statut actuel à un film impliquant les acteurs Sandra Bullock et George Clooney, film dans lequel l’actrice se sent bien seul.
Il est vrai que peu d’équipes s’intéressent au vétéran de 40 ans en ce moment. Disons qu’il ne se retrouve pas au haut de la liste des formations qui magasinent à ce stade-ci.
Votto a passé la totalité de sa carrière de 17 saisons à Cincinnati. Sa moyenne de .294 démontre à quel point il a été un très bon frappeur au fil du temps et qu’une place au Temple de la renommée n’est pas impossible pour lui.
Se retrouver en quête d’une nouvelle équipe aussi tardivement dans une carrière doit sembler bien déstabilisant pour un athlète professionnel et l’humour utilisé par Votto afin de représenter son état d’esprit doit assurément cacher une bonne part d’insécurité face à la situation.
Le Canadien a remporté le titre de MVP dans la Nationale en 2010 et deux ans plus tôt, il avait terminé au deuxième rang du scrutin visant à élire la recrue de l’année dans cette même ligue. Depuis, il n’a cessé de bien paraître, représentant les Reds dans le cadre de six Matchs des étoiles.
Frappeur gaucher, il pourrait possiblement rendre de bons services aux Blue Jays à titre de frappeur de choix et aurait aussi l’opportunité d’accrocher ses crampons dans sa ville natale.
Au cours des deux dernières saisons, le vétéran a peu joué en raison de blessures, mais en 2021, il avait tout de même connu une campagne respectable, frappant 36 coups de circuit et produisant 99 points.
Les partisans des Jays apprécieraient certainement voir Joey Votto débarquer à Toronto. Loin d’être un prix de consolation, il deviendrait une figure très populaire et une bonne source de leadership au sein d’une formation qui en a grand besoin.
Reconnu pour son franc parler, il ne se gênerait surtout pas pour critiquer le manque d’efforts de certains.
En fin de carrière et se relevant de quelques bonnes blessures, il ne doit pas s’attendre à décrocher la lune, bien que son agent ne souhaitera pas qu’il signe pour des peanuts non plus.