En vue de la saison 2018, J.D. Martinez s’est entendu avec les Red Sox de Boston sur les termes d’un contrat de cinq ans avec plusieurs options de sortie. Il n’a jamais, au final, choisi de se sortir de son contrat et il a passé cinq ans à Boston.
Résultat? Quatre belles saisons (de 2018 à 2019 et de 2021 à 2022, même si la dernière n’a pas été sa meilleure), une Série mondiale, quatre participations au Match des étoiles et 130 circuits. Ça a été un passage réussi.
Le voilà cependant maintenant chez les Dodgers de Los Angeles. Il a signé un contrat d’un an évalué à 10 M$, et ce, même s’il aurait pu avoir bien plus.
Le contrat de Justin Turner à Boston (22 M$ sur deux ans) le démontre.
Mais pourquoi avoir choisi de signer un tel contrat? Tout d’abord, il y a l’attrait de gagner. Il aimerait sans doute ajouter une bague à sa collection et il aime ses chances à Los Angeles.
Mais surtout, en évoluant avec les Dodgers, il aura la chance de retrouver Mookie Betts, avec qui il a joué pendant deux ans à Boston.
Martinez et Betts sont de bons amis et le premier était présent au mariage du second l’an passé. C’est à ses côtés que Martinez veut retrouver sa valeur.
Parce que comme l’a dit son agent Scott Boras, Martinez sait qu’il avait des offres plus lucratives sur la table. Il a laissé de six à sept millions de dollars pour jouer là où il le voulait.
Il leur a dit [aux Dodgers] qu’il avait l’intention de bien jouer et d’aller chercher sa valeur dans les prochaines années.
– Scott Boras concernant J.D. Martinez
Martinez, qui a 35 ans, retrouve aussi Robert Van Scoyoc. L’entraîneur des frappeurs des Dodgers était l’entraîneur personnel de Martinez avant de prendre un emploi dans le baseball majeur.
Le retrouver a fait partie de l’équation. Il s’est senti désiré à L.A.
Notons qu’il n’est pas le seul à agir de la sorte. La présence de Kevin Long (entraîneur des frappeurs à Philadelphie qui était à Washington avant) est un facteur qui a permis aux Phillies d’attirer deux de ses anciens joueurs : Kyle Schwarber et Trea Turner.
Bref. Tout ça pour dire que Martinez devrait être comme un poisson dans l’eau à Los Angeles. Et il sait ce que ça prend pour réussir dans un gros marché…
